La cérémonie d'installation du Conseil de l'Observatoire de l'INDH s'est déroulée, hier à Rabat, en présence du Premier ministre Driss Jettou. L'Observatoire devra évaluer la mise en œuvre de l'INDH. Un pas de plus dans la mise en œuvre de l'Initiative nationale pour le développement humain. Hier à Rabat, le Conseil de l'Observatoire de l'INDH a tenu sa première réunion officiellement d'une cérémonie présidée par le Premier ministre Driss Jettou. Si cette nouvelle instance a été créée, c'est pour veiller sur la bonne marche de l'INDH. Elle sera à la fois un organe de proposition et d'orientation dont le rôle sera également de servir de noyau aux diverses parties liées de près ou de loin à l'INDH. Rachid Belmokhtar, élu à la tête de cette instance, explique que cette dernière devra assurer une synergie entre les politiques publiques dans l'exécution des programmes, des études et des enquêtes sur la précarité. En plus de la coordination, l'Observatoire devra suivre l'évolution du travail en évaluant l'impact de l'INDH sur les indicateurs du développement humain. Raison pour laquelle M. Belmokhtar estime que les attributions de l'Observatoire seront amenés à se développer au fur et à mesure de la mise en œuvre de l'INDH. Cette nouvelle structure est composée de 24 membres choisis, comme a tenu à le souligner le Premier ministre, pour leurs compétences professionnelles et leurs expériences sur le terrain. M. Jettou a profité de cette occasion pour rappeler l'intérêt que revêt l'INDH sur le plan de l'action sociale. Une démarche qui, selon le Premier ministre, répond à la nécessité du «résultat obligatoire». Pour atteindre cet objectif, l'INDH a exigé la création de mécanismes devant assurer les résultats escomptés. Dans ce cadre, des comités de pilotage et de coordination nationale de l'INDH ont été constitués pour renforcer le rôle de l'Inspection générale de l'administration territoriale et de l'Inspection générale des Finances. L'Observatoire s'ajoute donc à ces mécanismes pour pousser encore plus la locomotive de l'INDH avec ce plus qui n'est pas des moindres : l'évaluation des interventions au niveau de tous les secteurs. Cette mission devra faire l'objet, rappelle M. Jettou, d'un rapport annuel qui sera soumis à SM le Roi Mohammed VI. Il ne sera pas seulement question de dresser l'état des lieux, mais d'apporter des propositions en vue d'améliorer les instruments de l'action sociale, précise le Premier ministre. Et d'ajouter que le gouvernement apportera un appui à l'Observatoire au niveau des moyens financiers et humains. Ce dernier ne se compose pas uniquement de représentants de l'administration publique. Il compte, également, des membres de la société civile, des entreprises et du monde politique. C'est, en effet, dans la multiplicité des parties que les propositions sont plus riches et surtout plus concrètes. A la cérémonie d'installation du Conseil de l'Observatoire de l'INDH étaient présents plusieurs représentants du gouvernement, dont le ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Abderrahim Harouchi, le ministre des Finances et de la Privatisation, Fathallah Oualalou, et le secrétaire d'Etat chargé du Développement rural, Mohamed Mohattane.