Le Raja affronte le Wydad demain dans un derby classique sans Oscar. Ce n'est pas un handicap pour les Verts et Blancs, loin de là car Nejmi est là. Le Raja affronte le Wydad demain dans un derby classique sans Oscar. Ce n'est pas un handicap pour les Verts et Blancs, loin de là car Nejmi est là. Tant mieux pour les Rajaouis parce que cette histoire d'Oscar Fullone est plus que rocambolesque, stupéfiante et écœurante. Devant l'engouement, voire l'hystérie des adhérents et une partie de supporters, tout le monde a cédé pour faire de cet entraîneur un messie du football. Les supporters rajaouis, trop déçus par les derniers résultats ont cru qu'Oscar avait la baguette magique pour réitérer les exploits qu'il a réalisés avec le Raja dans un passé récent. Ils furent suivis dans ce raisonnement simpliste par certains membres du comité du Raja qui ont amplifié et la pression et les informations sur l'entraîneur argentin. A tel point que la presse s'est emparée du sujet pour en faire un feuilleton rama danien plein de vérité et de contre-vérités. C'est fou ce qu'on a adulé cet entraîneur qui a pourtant cumulé les échecs depuis son départ du Raja. Non seulement Oscar a cumulé les mauvaises performances, mais il a battu le record de l'instabilité de la vélocité en allant des émirats au WAC et du WAC à «Al Ahly» Libyen. Et puis il passe à l'équipe nationale libyenne avant d'atterrir au Burkina Fasso pour essayer, alors qu'il se trouvait au Maroc avec cette dernière équipe, d'effectuer sa énième fugue vers le Raja. C'est difficile d'appréhender, que l'on soit d'un côté ou de l'autre au sein du Raja, que l'on ait provoqué un tel tintamarre sur un entraîneur aussi instable dans les résultats que dans l'esprit. Il est vraiment étonnant que personne n'ait retenu cette donne parmi les adhérents, le comité ou la presse nationale. Tout le monde a suivi la pression. Celle faite par les supporters sur les adhérents lesquels l'ont transmise au comité qui pour respirer mieux a soufflé sur les médias. Oscar en est devenu un héros chez le public rajaoui, un sauveur chez le comité en difficulté et l'homme indispensable au Raja chez une certaine presse. Et si Oscar avait demandé la lune ? Non franchement, cela dépasse l'entendement qu'un comité tombe dans le ridicule pour se délivrer de la pression du public. Le président Ammor et ses collègues ne vont pas quand même revenir en arrière, aux bonnes vieilles habitudes, pour que le Raja soit dirigé par les ragots de la rue et des cafés. Le Raja de la pression n'a jamais marché.