Un colloque sur le "Partenariat universitaire maroco-belge : un pôle pour le développement de la région de l'Oriental du Maroc" s'est ouvert, mardi, à "Dar Attaliba" d'Oujda. Le colloque sur le partenariat entre l'université Mohammed-I et la commission universitaire de développement belge, ouvert mardi à Oujda, réuni des professeurs chercheurs belges et marocains qui se penchent sur l'évaluation de ce partenariat couvrant la période 2004-2007 et pour laquelle la commission a fixé un budget de 2 millions DH. Ce partenariat porte sur quatre axes: formation des formateurs, sciences et technologie de l'eau dans l'Oriental, renforcement des recherches appliquées pour le développement de la région de l'Oriental, transfert de la technologie, les relations d'interface entre l'université et les entreprises et la bonne gouvernance au niveau de l'université. C'est dans ce cadre qu'ont été créés des centres spécialisés à l'université Mohammed-I, à savoir le Centre universitaire de développement de la région de l'Oriental (CUDRO), le Centre de l'Oriental des sciences et techniques de l'eau (COSTE), le Centre universitaire des recherches appliquées et le Centre universitaire de sondes à distance. Quelque 200 professeurs universitaires représentant le tiers des professeurs de l'université Mohammed-I sont liés à ces centres, en plus de dizaines d'étudiants de troisième cycle. Dans une allocution lue en son nom à la séance d'ouverture, le ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, Habib El Malki, a souligné que la coopération entre la commission universitaire de développement belge et l'université Mohammed-I constitue un modèle vu les moyens matériels et humains mobilisés pour ce projet. Le colloque sera marqué par une série d'exposés sur les réalisations et les résultats de cette coopération, des ateliers sur la recherche en matière d'informatique et communication à l'université, la coordination des interventions pour une gestion durable des ressources hydriques dans l'Oriental, la gestion et l'amélioration des ressources naturelles pour un développement durable, l'agro-industrie entre potentialités et contraintes, les énergies renouvelables au service du développement, la relation entre l'université et les entreprises et la réforme de la gouvernance universitaire.