Après l'administration et les collectivités locales, l'ONCF lance son opération de départ volontaire. Quelque 500 des 9000 employés de l'office sont concernés. L'objectif est, selon la direction, non pas de réduire les coûts, mais d'alléger certaines fonctions administratives. Le départ volontaire est décidément une mode que beaucoup d'institutions adoptent. Après l'administration publique et les collectivités locales, les offices se mettent à cette méthode de réduction de la masse salariale. Le dernier en date est l'Office national des chemins de fer qui vient de lancer, au profit de son personnel, une opération de départ à la retraite avec avantages matériels. L'office vise à alléger ses effectifs qui frôlent actuellement les 9000 personnes. Le dernier délai de dépôt des demandes pour le personnel désirant bénéficier de cette procédure a été le 10 mars 2006. Depuis, près de 400 demandes ont d'ores et déjà reçu un avis favorable. L'objectif fixé par la direction de cet office est un total de près de 500 employés. « C'est une opération qui ne vise ni la compression du personnel ni la réduction des charges comme c'était le cas dans celle lancée par le gouvernement en vue de réduire la masse salariale de la fonction publique. Les départs volontaires initiés par l'ONCF répondent à la demande formulée par nos partenaires sociaux, syndicats en tête», explique le directeur général de l'office. Pour une autre responsable de l'ONCF, l'opération ne touche aucunement aux postes-clés liés à la sécurité ni aux métiers spécifiques ferroviaires. «Ce ne sont que les fonctions administratives ou encore petits postes qui sont la cible de ces départs volontaires. Ce sont des fonctions qui connaissent un sureffectif chronique et qui, de toute les manières, ne sont plus d'actualité». Et d'ajouter que ce sont notamment des femmes, arrivées à un certain âge qui ont montré le désir de bénéficier de cette opération. «Les compétences, ceux qui font la réputaion de l'ONCF, ne sont pas concernées par ces départs volontaires », explique la même source. Quant au coût prévu par cette opération, les responsables ont préféré n'avancer aucun chiffre. «Les scenarii mis en place par la direction des ressources humaines différent d'une personne à l'autre et prennent en compte plusieurs critères, son ancienneté, ses états de fonction et son cursus au sein de l'office», conclut la source sans pour autant vouloir préciser le budget global réservé à cette opération.