Un accord portant organisation de la commission mixte chargée de l'exécution du programme national de l'éducation en matière des droits de l'homme vient d'être signé par les départements respectifs, des Doits de l'homme et de l'Education nationale. Les ministères de l'Education nationale et des droits de l'homme ont signé, mardi à Rabat, un accord portant sur l'organisation de la commission mixte chargée de l'exécution des deux conventions de coopération entre les deux départements en matière des droits de l'homme. Cet accord qui a été signé par Abdellah Saaf et Mohamed Aujjar, respectivement ministre de l'Education Nationale et ministre des Droits de l'homme ont décidé de créer une commission mixte chargée de porter à terme le programme de l'éducation national des droits de l'homme. La mission de cette commission consiste notamment en la mise en place d'un plan d'action pour le suivi de la phase de généralisation dudit programme et son adaptation aux changements introduits en la matière. S'exprimant à cette occasion, Abdallah Saaf a indiqué que son département oeuvre en vue de créer les conditions favorables pour ancrer la culture des droits de l'homme dans le secteur de l'éducation et de la formation. Cette rencontre nous permet de méditer sur cette expérience «unique en son genre » entre les deux départements dans un domaine aussi vital que noble, surtout à un moment où nous nous apprêtons à entrer dans la phase de généralisation du programme national de l'éducation en matière des droits de l'homme au niveau de tous les établissements d'enseignement, a-t-il ajouté. De son côté, Mohamed Aujjar a indiqué que le programme national de l'éducation en matière des droits de l'homme entre dans une importante phase avec l'annonce du plan d'action de la généralisation dudit programme au niveau de tous les établissements d'enseignement. Il a rappelé, à cet égard, l'intérêt qu'accorde S.M le Roi Mohammed VI à l'éducation en générale et l'enseignement des matières des droits de l'homme en particulier. Mohamed Aujjar a fait observer que ce programme est un moyen pour empêcher la violation des droits de l'homme et pour sensibiliser les futures générations, aux niveaux individuel et collectif, au respect de ces droits.