Des pluies diluviennes, accompagnées d'orages et de vents violents, se sont abattues dernièrement sur les camps de Tindouf, détruisant plusieurs tentes et causant d'importants dégâts aux habitations en pisé et aux biens des populations. Ces pluies ont attisé la tension dans les camps, dont les habitants se sont retrouvés seuls, face à cette catastrophe naturelle, sans la moindre assistance des "responsables" qui se sont éclipsés et ont laissé la population abandonnée à son sort dans la peur et la frayeur, ont rapporté des témoins oculaires. Plusieurs membres des familles séquestrées qui se trouvaient loin des camps ont été contraints de prendre contact avec leurs proches pour s'informer du sort de leurs familles suite à ces pluies que la région n'a jamais connues auparavant, ont précisé les mêmes sources. A défaut d'informations, ils ont imputé la responsabilité de ce qui pourrait arriver à leurs familles séquestrées dans les camps "aux responsables" qui persistent à maintenir en séquestration des vieillards, des femmes et des enfants dans des conditions inhumaines et sans le moindre respect des droits les plus élémentaires. Les mêmes sources ont ajouté que plusieurs habitants des camps ont exprimé leur mécontentement devant l'absence des "responsables" du "polisario" qui se sont éclipsés lors de cette épreuve, dénonçant la pratique des "responsables" des camps qui se délestent de leur responsabilité chaque fois qu'ils se trouvaient en difficulté. Ils ont appelé les "responsables" du "polisario" qui les obligent à la soumission et à la séquestration en violation flagrante de toutes les chartes et traités internationaux, à assumer la responsabilité historique vis-à-vis des familles séquestrées et à lever le blocus qui leur est imposé afin qu'elles puissent regagner la mère patrie. Les mêmes sources indiquent que cette catastrophe naturelle a attisé la tension dans les camps de Tindouf en particulier chez les jeunes et certains cadres qui commencent à s'interroger sur leur sort sous l'emprise d'une direction faible et soumise, et incapable d'apporter assistance aux habitants qu'elle prétend représenter, affirmant que la seule solution est le retour au Maroc en vue de fuir les conditions de vie dramatiques dans ces camps. Ils ont appelé la communauté et les organisations internationales à intervenir pour mette fin au blocus et à cette mascarade qui n'a que trop duré.