Un grand projet d'énergie éolienne a été approuvé pour 1,36 milliard DH Quelque 157 réunions ont été tenues entre janvier et octobre par la Commission régionale unifiée d'investissement (CRUI) de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Au titre de ces dix derniers mois, 357 projets ont été approuvés, soit 67% des projets examinés, affichant ainsi une progression de 80% par rapport à la même période de l'année précédente. Ces projets ont une valeur globale de plus de 46,4 milliards de dirhams et permettent de générer à terme plus de 72 mille nouveaux emplois stables. «Ces performances témoignent de la dynamique économique que connaît la région depuis plusieurs années et constituent le fruit des efforts de l'Etat en matière de développement des infrastructures d'accueil et ce, sous l'impulsion de la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, et qui ont permis de renforcer l'attractivité territoriale de la région en la hissant en tant que plate-forme mondiale d'investissement dans tous les secteurs d'activité», souligne le Centre régional d'investissement (CRI) de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima. En tant que point commun de la région dans son ensemble, cette diversité sectorielle est apparente aussi dans la nature des projets approuvés par la CRUI au titre de cette même période. Ainsi, et au-delà des projets industriels qui réconfortent la région en tant que deuxième pôle industriel (avec 31% des projets approuvés), le secteur du commerce s'impose «avec une part de 15% des projets approuvés et reprend de plus en plus sa position légitime en tant que secteur historique de la région et ce, compte tenu des infrastructures logistiques et de la position géostratégique dont bénéficie la région et qui la positionnent en tant que plate-forme de commerce mondiale à travers notamment la mise en exploitation de la nouvelle zone d'activité économique à vocation commerciale de Fnideq», affirme le CRI. La même source fait part que les projets liés au secteur des services connaissent eux aussi une montée considérable avec une part de 23% des projets approuvés. Il s'agit notamment «des services liés à l'industrie et de la logistique qui ne cessent de se développer pour accompagner la dynamique et la croissance économique de la région», fait savoir la même source. Considéré parmi les secteurs clés de l'économie dans la région, le tourisme continue de renforcer son attractivité auprès des investisseurs marocains et étrangers avec 16% des projets approuvés et pour un montant d'investissement de plus de 3,6 milliards de dirhams et la création de pas moins de 3.100 emplois. Ce qui permet de «consolider la position de la région en tant que destination privilégiée du tourisme balnéaire, de Mice et écologique», explique-t-on. Notons que la région poursuit sa montée en tant que territoire durable. Dans ce sens, la CRUI a approuvé un grand projet d'énergie éolienne pour un investissement de 1,36 milliard de dirhams pour une puissance installée de plus de 100 MW. Il y a lieu de citer que cet engouement pour la région concerne aussi bien les PME-PMI que les grands projets, pour lesquels la CRUI a examiné favorablement lors de cette période quinze conventions d'investissement totalisant plus de 6 milliards de dirhams et avec à la clé quelque 2.344 emplois à terme. «La même dynamique a également été enregistrée dans la création d'entreprise, pour laquelle la région occupe la deuxième position au niveau national avec 8.570 nouvelles entreprises créées durant les huit premiers mois de l'année 2022, soit environ 14% des créations enregistrées au niveau national selon les derniers chiffres publiés par l'OMPIC», rapporte-t-on, avant de conclure que ces résultats viennent couronner les efforts «d'accompagnement et d'intelligence collective menés par les différents acteurs de l'écosystème de l'investissement et leur implication autour du CRI, sous le leadership de Monsieur le wali de la région, depuis la phase d'instruction des dossiers, leurs autorisations et leur suivi post-autorisation, notamment les services extérieurs, les collectivités territoriales, les chambres professionnelles et le secteur privé».