Un honneur pour le Maroc. Le Royaume vient de se voir rendre un vibrant hommage à la grande salle de la Philharmonie de Paris. En est à l'origine l'Orchestre Philharmonique du Maroc (OPM) qui vient d'y être invité, avec ses élèves du programme INDH Mazaya, par le premier orchestre symphonique de Paris «Pasdeloup», également partenaire de l'orchestre marocain. Ainsi, l'OPM, relevant de la Fondation Ténor pour la culture (FTC), s'est associé, tel qu'il le détaille, à la célébration du 160ème anniversaire de l'ensemble parisien. Et ce n'est pas tout. «C'est assez exceptionnel de donner un concert dans la plus grande salle de Paris», s'exprime à ce propos la directrice déléguée de la FTC, Caroline Saunier. Sur scène, le concert a, tel que le détaille l'OPM, «mis à l'honneur des femmes des deux rives de la Méditerranée». Il s'agit de Marzena Diakun, cheffe d'orchestre d'origine polonaise, mais également de la chanteuse soprano d'origine algérienne Amel Brahim Djelloul et la pianiste concertiste Dina Bensaïd. Une belle reconnaissance pour le travail accompli par cette jeune marocaine, qui, tel que l'ajoute la même structure, fut il y a quelques années sélectionnée au prestigieux concours Reine Elizabeth. «En introduction, Marianne Rivière, présidente de l'Orchestre Pasdeloup, a dédié ce concert à l'amitié entre les peuples et à l'universalité de la musique. Elle a également rappelé que l'excellence symphonique est à l'origine du partenariat novateur avec l'OPM», révèle cette formation marocaine. Ce sont plus de 2.000 spectateurs qui ont pu apprécier la virtuosité des artistes marocains, à travers un programme musical comprenant des œuvres chantées, une pièce de Mozart pour soprano, piano et orchestre, et Shéhérazade, de Rimsky Korsakov. Le tout en présence, entre autres, du compositeur dont l'orchestre a également interprété une de ses œuvres. Ce qui lui a valu de longs applaudissements. «Ce concert constitue une belle consécration pour le travail de la Fondation Ténor pour la Culture qui gère l'OPM et le programme Mazaya. Il permet également de renforcer le rayonnement du Maroc sur la scène culturelle française», avance l'orchestre marocain.