La première réunion du Conseil d'administration de l'Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC) s'est tenue, jeudi à Rabat, sous la présidence du ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, et ce en application des dispositions de la loi 13.21 relative aux usages licites du cannabis. L'ANRAC assure la mise en œuvre de la stratégie de l'Etat dans le domaine de la culture, de la production, de la fabrication, de la transformation, de la commercialisation, de l'exportation du cannabis et de l'importation de ses produits à des fins médicales, pharmaceutiques et industrielles, indique un communiqué du ministère de l'Intérieur. L'Agence est chargée aussi de réglementer et d'assurer le suivi et le contrôle de l'ensemble des opérations relatives au cannabis et à ses usages licites, conformément aux engagements internationaux du Royaume, ainsi que de veiller à l'organisation et au développement des différentes étapes de cette activité, de la production des semences jusqu'à la commercialisation du produit final, de soutenir la recherche sur l'utilisation du cannabis dans les domaines médical, cosmétique et industriel, outre la simplification des procédures administratives en coordination avec les autorités administratives concernées, ainsi que l'orientation des activités illégales vers des activités licites, durables et génératrices de revenus. L'ordre du jour de cette réunion a porté sur plusieurs points, dont l'approbation de l'organigramme de l'Agence et du statut de son personnel, ainsi que sur son budget au titre de 2022, ajoute la même source. Le plan d'action de l'Agence au titre de l'année 2022 comprend plusieurs axes, dont l'adoption des cahiers de charges fixant les critères techniques afférents aux activités de la culture, de la production, de la transformation et de l'industrialisation du cannabis, ainsi que de ses semences et des plantes, de la commercialisation, de l'exportation et de l'importation de ces produits à des fins industrielles, tout en entamant les procédures d'octroi des autorisations aux opérateurs nationaux et internationaux dans l'industrie du cannabis médical et industriel, aux sociétés de semences, aux pépinières, aux compagnies de transport, outre la création des premières coopératives pour la transformation et l'industrialisation des produits locaux dont les membres sont des agriculteurs locaux, poursuit le communiqué.