Conventions-cadres signées vendredi «Le nombre des élèves dans l'enseignement privé avoisine un million, soit 18% de l'ensemble des enfants scolarisés au niveau national». Le chiffre est précisé, vendredi à Rabat, par le président de la Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l'éducation-formation, Youssef Bakkali, en prélude à la signature des conventions-cadres avec les fédérations et associations représentant les établissements de l'enseignement privé portant sur l'accès aux prestations de la fondation. Pour lui, «il est tout à fait normal d'associer les enseignants du privé, en tant que partie intégrante du système national, aux services de la fondation». A son tour, le ministre de l'éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, estime que «l'enseignement privé constitue un aspect fondamental du secteur de l'éducation nationale». «Le rôle du ministère consiste, entre autres, à encadrer, contrôler et accompagner les établissements privés, tout en garantissant un enseignement de qualité par le biais de formations de base et continues aux enseignants», ajoute le responsable gouvernemental. Il avance également que la stabilité, les conditions de travail adéquates et la progression professionnelle sont autant de points essentiels pour assurer une prestation de qualité au sein de ces établissements. Le tout en saluant cette initiative qui se veut de permettre aux cadres et enseignants du privé de bénéficier des avantages de la fondation, à l'instar de ceux du secteur public. A son sens, le capital humain représente le principal pilier pour le renforcement de la qualité de l'enseignement. Par l'occasion, le ministre s'exprime sur «le principal défi de l'école marocaine qui consiste notamment en l'amélioration de la qualité de l'enseignement et la garantie de l'égalité spatiale et sociale, selon une approche innovante». De son côté, le président de la Fédération de l'enseignement privé (FEP) relevant de la CGEM (Confédération générale des entreprises du Maroc), Kamal Daissaoui, indique : «C'est un grand jour pour le corps des enseignants dans le privé». «C'était aussi une revendication depuis des années pour qu'ils puissent adhérer à la fondation», précise-t-il en rappelant que la convention-cadre a été examinée au préalable avec les responsables de la fondation pour permettre cette adhésion. Ainsi, ils auront, tel qu'il l'explicite, tous les droits et toutes les obligations au même titre que l'enseignement public. «En effet, cette démarche est positive à l'égard des enseignants privés pour bénéficier de services sociaux principaux. Il est vrai que des services sont fournis par leurs établissements. Mais la Fondation Mohammed VI offre plusieurs services dont les enseignants du privé ont besoin», détaille-t-il.