Talbi Alami élu chez les représentants et Naam Miyara chez les conseillers Après son élection, le nouveau président de la Chambre des représentants a affirmé que la 11ème législature (2021-2026) ouvre la voie à une nouvelle étape d'édification démocratique et de consolidation des institutions. Nouveau Parlement, nouveaux présidents. Le renouvellement de l'institution législative a été parachevé par l'élection de deux nouveaux présidents pour les deux Chambres parlementaires. Ainsi, Rachid Talbi Alami, du Rassemblement national des indépendants (RNI), a été élu, samedi, nouveau président de la Chambre des représentants. L'élection du nouveau président de la première Chambre s'est déroulée conformément aux dispositions de l'article 62 de la Constitution (alinéa 3) et du règlement intérieur de l'institution législative. M. Talbi Alami a été élu avec 258 voix sur un total de 279 voix exprimées, contre 4 voix pour le candidat du Front des forces démocratiques (FFD), Raouf Abdellaoui Maane. Le nombre des bulletins nuls était de 34, alors que les députés de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) se sont abstenus de voter. L'élection du nouveau président de la Chambre des représentants est régie par des dispositions réglementaires définies par la Constitution et consacrées par le règlement intérieur de la Chambre. L'article 62 stipule que le président et les membres du bureau de la Chambre des représentants, ainsi que les présidents des commissions permanentes et leurs bureaux, sont élus en début de législature, puis à la troisième année de celle-ci lors de la session d'avril et pour la période restant à courir de ladite législature. Par ailleurs, Naam Miyara a été élu nouveau président de la Chambre des conseillers. Cette élection s'est déroulée conformément aux dispositions de l'article 63 de la Constitution et du règlement intérieur de la Chambre. M. Miyara, candidat unique à la présidence de la Chambre, a été élu par 86 voix contre 6 bulletins nuls et 4 bulletins blancs. L'article 63 prévoit que le président de la Chambre des conseillers et les membres du Bureau, ainsi que les présidents des Commissions permanentes et leurs bureaux, sont élus en début de législature, puis au terme de la moitié de la législature. La majorité gouvernementale avait indiqué, dans un communiqué, qu'elle avait convenu de présenter les candidatures de Rachid Talbi Alami et Naam Miyara, respectivement à la présidence des Chambres des représentants et des conseillers. Selon la même source, ces candidatures ont été présentées sur la base des résultats des échéances électorales qu'a connues le Royaume et qui ont constitué une étape importante dans la consolidation du processus démocratique dans le pays, avec une forte participation citoyenne. Après son élection, le nouveau président de la Chambre des représentants a affirmé que la 11ème législature (2021-2026) ouvre la voie à une nouvelle étape d'édification démocratique et de consolidation des institutions. Cette législature inaugure une nouvelle étape pour poursuivre la réalisation du développement du Royaume qui s'impose en tant que pays émergent et modèle singulier dans son environnement sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, a souligné M. Talbi Alami dans une allocution à l'occasion de son élection, relevant que le Souverain mène le Maroc avec sagesse et clairvoyance pour le positionner parmi les pays démocratiques et développés, jouissant de la prospérité et de la justice sociale et territoriale. De son côté, le nouveau président de la Chambre des conseillers a exprimé sa détermination à poursuivre le processus de consolidation de la place de la deuxième Chambre dans l'édifice institutionnel. Dans une allocution à l'occasion de son élection, M. Miyara a affirmé que les priorités demeurent la poursuite de la consolidation de la place particulière de la Chambre des conseillers dans l'édifice institutionnel, à travers la forte implication pour la concrétisation, sur le plan législatif, des Hautes Orientations Royales et du contenu du futur programme gouvernemental. Il a aussi souligné la nécessité pour la Chambre de passer à une nouvelle étape aussi bien sur le plan législatif qu'au niveau du contrôle et de l'évaluation des politiques publiques, outre l'action diplomatique, le but étant de servir l'intérêt général et les grandes causes nationales, avec à leur tête la question de l'intégrité territoriale du Royaume.