Une usine de Casablanca démarre la fabrication des pièces pour les modèles électriques de la marque «Tesla» La société américaine implantée à Bouskoura dans la région de Casablanca, STMicroelctronics, a démarré voilà quelques semaines la fabrication du transmetteur principal pour les engins de Tesla, et ce après avoir trouvé un accord avec la maison mère aux Etats-Unis, Tesla Motors. La célèbre marque automobile Tesla du milliardaire Elon Musk fabriquée en partie au Maroc. En effet, une usine dans la périphérie de Casablanca vient de remporter un contrat pour construire et fournir des pièces automobiles à Tesla. La marque de voitures électriques américaine a donc choisi le royaume pour faire du «sourcing», ce qui a va certainement renforcer la position du pays dans les radars des constructeurs internationaux. Dans le détail, la société américaine implantée à Bouskoura dans la région de Casablanca, STMicroelctronics, a démarré voilà quelques semaines la fabrication du transmetteur principal pour les engins de Tesla, et ce après avoir trouvé un accord avec la maison mère aux Etats-Unis, Tesla Motors. Il s'agit là certes d'un premier pas, mais l'essentiel pour le Royaume est de se positionner sur le marché émergentes des voitures électriques à l'échelle mondiale. Tous les constructeurs et marques automobiles commencent à bifurquer vers la fabrication et la commercialisation des voitures totalement électriques et dotées de moteurs hybrides. Certains fabricants envisagent même de ne produire à moyen terme que des voitures dites propres. Dans ce sens, Tesla Motors fait figure de précurseur. Ses modèles se vendent comme des petits pains non seulement dans les marchés nord-américains mais également non loin de chez nous en Europe. Les dernières statistiques placent Tesla parmi les trio de tête en termes de vente de voitures électriques en France. Avec plus de 8.000 exemplaires immatriculés sur les cinq premiers mois de l'année, la berline californienne s'impose en tête des ventes de voitures électriques dans l'Hexagone. Plus encore, la Tesla Model 3 reprend la tête du classement annuel après un excellent mois de mai et la mise en circulation de 2.111 exemplaires. En attendant Dacia et e208 L'arrivée de Tesla au Maroc pour un contrat de fabrication de pièces pour ses modèles va encourager le pays à voir plus grand en matière de construction de voitures électriques. Les marques présentes au Maroc à l'instar de Dacia ou Peugeot pourraient être les prochaines sur la liste. Pour rappel, la marque économique de Renault a démarré la vente de sa première voiture 100% électrique. Dacia Spring est considéré comme étant la voiture électrique la plus accessible du marché mais pour le moment, ce modèle est fabriqué uniquement en Chine. Il faut préciser que la marque d'origine roumaine fabrique la majorité de ses autres modèles à moteur thermique au Maroc dans les lignes de production basées à Tanger et Casablanca. L'autre constructeur automobile présent au Maroc, Peugeot, mise également sur les versions électriques de sa 208. Sur ce plan également, l'usine de Kénitra ne fabrique pour le moment que le modèle embarquant un moteur thermique alors que le e208 électrique est fabriqué exclusivement dans une unité de production de la marque féline basée en Slovaquie. Dans un futur proche, rien n'empêche les deux marques de sortir des voitures électriques de leurs lignes de production respectives au Maroc qui reste doté toutes les infrastructures nécessaires et les avantages possibles pour réduire les coûts pour la compétitivité des deux marques notamment en Europe. Dynamique L'industrie automobile connaît une dynamique importante depuis quelques années. C'est l'un des secteurs ayant très vite rebondi malgré les effets de la crise sanitaire. C'est ce qui ressort en tout cas des statistiques officielles. En effet, l'automobile arrive en tête des secteurs dont les exportations vers l'étranger se comportent le mieux. Les expéditions du secteur se sont affermies de 62,6% réalisant ainsi un chiffre de 29,52 milliards de dirhams, soit un additionnel de 11,36 milliards de dirhams en glissement annuel. Selon les données de l'Office des changes, cette évolution s'explique par la hausse des ventes du segment de la construction (+71,9%) et celles du segment du câblage (+50,4%). Selon la même source, ces exportations sont supérieures à celles réalisées durant la même période en 2019 et donc la période d'avant la crise sanitaire. Une bonne santé qui traduit ainsi le rétablissement du secteur.