Ce ne sont pas seulement les artistes de musique classique qui lancent des singles religieux mais aussi du style chaâbi et Aïta. C'est le cas du chanteur marocain, Saïd Senhaji, qui a visiblement pour la première fois lancé, en ce Ramadan, un nouveau morceau religieux intitulé «Arkan El Islam» (Les piliers de l'Islam). Un tube qu'il interprète en featuring avec les artistes Achraf Sultan et Karim El Jaouhari sur des paroles de Mustapha Greorges et un arrangement de Redouane Koubba pour un mastering de Taha Boulikdane. Quant au clip de cette œuvre, il est réalisé par Redouane Wahbi. Dans le vidéoclip, c'est un Said Senhaji, exaltant les piliers de l'Islam en implorant le Tout-Puissant en tenues traditionnelles et classiques, tout comme les deux autres artistes, que les mélomanes découvrent. Aussi, les scènes de cette vidéo sont garnies de lectures du Coran et d'images des Lieux-Saints. En lançant ce single religieux, l'artiste marocain prouve qu'il est capable de chanter en différents styles hormis son genre de prédilection qui lui vaut le titre de sultan de la chanson populaire. Si le chanteur a décidé de faire dans ce style lors du mois sacré, il a fait autrement bien avant. Ainsi, il a lancé, avant le Ramadan, un single appelé «Wah asahbi» (Qu'est-ce qui te prend mon ami) avec le rappeur, Dandani. Outre ces œuvres, Said Senhaji a d'autres projets. «D'ici l'été, il y aura tout le temps des nouveautés», annonce Said Senhaji, né à Casablanca, sur sa page officielle sur le réseau social Instagram. En mars dernier, cet artiste, installé en Espagne où il détient le salon «Senhaji beauty», a également lancé un tube dédié aux pères. Bien avant, il a sorti un autre morceau appelé «Mabkatch Ennya» (Il n'y a plus de confiance). En fin d'année 2020, il s'est également produit dans la soirée de fin d'année diffusée sur la chaîne Al Aoula. En décembre de la même année, il a interprété le tube «Aicha» avec l'artiste Aziz Marsafi. Tout au long de son parcours qu'il a démarré au Maroc, Said Senhaji, originaire de Taounate, a de plus sorti un grand nombre de morceaux en style populaire et animé plusieurs soirées et concerts de par le Royaume et à l'étranger. Il a aussi un certain nombre d'albums à l'instar de «Litime» (L'orphelin) et «Ya lemima» (La maman). L'art semble lui couler dans les veines puisqu'il s'y est initié à l'âge de 14 ans. C'est son tube «Zid Dardeg Aoud Dardeg» (Danse non stop) qui lui a valu un succès auprès des fans de ce style d'œuvres.