La signature officielle du projet " Entrepreneuriat et jeune créateur" entre le CJD- Casablanca et son partenaire financeur l'ambassade d'Angleterre aura lieu à Casablanca le vendredi 15 juillet. Encore une preuve que les bonnes idées trouvent financement. Encore une fois, la jeune relève des «vieux» entrepreneurs marocains vient de prouver que les bonnes idées trouvent, toujours, financement. Le vendredi 15 juillet aura lieu la cérémonie de signature du projet "Entrepreneuriat et jeune créateur". Il est l'œuvre conjointe du Centre des jeunes dirigeant-Casablanca (CJD) et son partenaire financeur l'ambassade d'Angleterre représentée par le ministre britannique Kim Howells en charge du Moyen-Orient et de l'Afrique. Le budget global alloué à cette convention est de 291,733 £ (4,8 millions de DH). «Notre projet s'inscrit dans une dynamique de création par l'entreprise de richesses partagées. L'accompagnement pour la création d'entreprises pérennes et performantes sur les plans économique, social et sociétal et la vulgarisation de l'entrepreneuriat en sont les moteurs», estime Zakaria Fahim, vice-président national du CJD mais surtout architecte en chef de cette initiative pour le compte de la section de Casablanca. Concrètement la convention s'articule autour de trois axes majeurs. En premier, un examen strict du «permis de conduire» du jeune créateur. L'intérêt d'une telle approche porte sur l'évaluation du degré de prise de décision de l'acte d'entreprendre sur la base d'un support structurant L'objectif à atteindre est de déterminer le niveau de maturité du porteur de projet d'entreprise. «Nous comptons faire de cet outil un passage obligé pour tous porteurs de projet au Maroc», tient à préciser Zakaria Fahim Pour y arriver, en prenant appui sur le réseau des prescripteurs fait à base des membres du réseau, du Centre régional d'investissement ainsi que les Comités régionaux de création d'entreprises qui alimenteront le CJD en dossier, ce dernier s'engage à être la facilitation de la mise en chantier du projet. La méthode retenue porte sur l'exploitation du questionnaire ABCDR du jeune créateur, tout en le sensibilisant par des interventions dans le milieu estudiantin et dans les conférences sur la thématique de l'entreprise En second lieu, un accompagnement du jeune créateur sera dispensé. Un entrepreneur confirmé fera office de guide de choix au jeune créateur. «L'objectif que nous nous sommes fixés est d'aider le créateur à prendre du recul dans le démarrage de son activité, et à bien vivre ce défi qu'il s'est lancé», estime le vice-président du CJD. Dans ce sens, le CJD a mis en place un accompagnement bien élaboré, où les membres actifs du CJD ferons bénéficier la jeune recrue de leurs expériences. Enfin, l'autre axe du programme porte sur la création d'un pont entre l'entreprise et l'université. Les initiateurs du projet comptent ainsi montrer qu'il y a une troisième voie au chômage et au salariat : l'entrepreneuriat. «Nous comptons aussi établir un livre blanc sur comment nous voyons une relation gagnant-gagnant entre l'école et le monde de l'entreprise», précise Zakaria Fahim. Ainsi, le concours est ainsi ouvert aux étudiants sur la performance globale. Colloques, conférences et formations seront dispensés en parallèle à des commissions de réflexion au CJD en association avec des experts.