Le stress hydrique et la rareté d'eau soulèvent de grandes inquiétudes. Face à ce fléau, la Radeema poursuit sa mobilisation et son engagement pour améliorer en continu la performance de ses réseaux. C'est ainsi que depuis 2013, la Régie a réalisé plusieurs projets et actions qui ont permis aujourd'hui d'atteindre d'un taux de rendement du réseau d'eau potable de 77,45%. Chasse aux fuites d'eau, sectorisation, suivi des débits nocturnes, modulation de pression, usage des nouvelles technologies, géolocalisation,... sont autant de solutions intelligentes mises en place pour faire évoluer le réseau et améliorer la performance en matière de gestion de la ressource, fait-elle savoir dans un communiqué. A ce titre de nombreuses actions transversales ont été déployées pour la réparation de fuites, la gestion et l'optimisation du patrimoine ainsi que la lutte contre les pertes apparentes (vols d'eau, sous-comptages). C'est ainsi que près de 10.426 fuites d'eau ont été détectées et réparées par les services de la Régie en 2020. Toujours dans le cadre du maintien de sa stratégie en matière de préservation de la ressource hydrique, Radeema entreprend également des investissements importants pour le renforcement et l'extension du réseau d'eau potable dont notamment le projet de conduite sud avec une enveloppe de 100 millions DH, ainsi que la réalisation des travaux de renouvellement du réseau pour près de 75 millions de DH. Par ailleurs, la Régie vient de réaliser un 3e complexe hydraulique de 30.000 m3 qui va porter la capacité de stockage à 165.500 m3 et va permettre une autonomie de réserve de 18 heures. Les efforts de la Régie de Marrakech s'inscrivent «en parfaite harmonie» avec le plan prioritaire d'approvisionnement en eau potable et d'irrigation 2020-2027 et le Plan national de l'eau qui trace la feuille de route sur 30 ans pour la période 2020-2050. A travers ses investissements, la Radeema a permis de développer des ressources alternatives telles que l'eau réutilisée. Dans cette optique, la Régie a parié sur le traitement et la réutilisation des eaux usées dès 2008 avec une STEP qui permet désormais l'arrosage des golfs, des espaces verts et de la palmeraie de Marrakech et aujourd'hui les 26 jardins et parcs de la ville de Marrakech. La réalisation de cette infrastructure novatrice et du réseau de réutilisation (plus de 80 km de conduites et 5 stations de pompage) permet aujourd'hui la mobilisation de 33 millions m3 par an et a nécessité un investissement global de près de 1,505 milliard DH, dont 211,5 millions DH, subventionnés par l'Etat dans le cadre du Plan national de l'assainissement (PNA).