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La qualité dans tous ses états
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 28 - 06 - 2005

La qualité déclinée en normes et en label est décernée par des organismes qui n'ont pas besoin d'agréments pour exercer. Un projet de loi du ministère du Commerce et de l'Industrie, actuellement au Parlement, tente de restructurer ce secteur juteux.
Sur les 450 entreprises certifiées à ce jour au Maroc, 40% relèvent du secteur tertiaire. La plupart des entreprises se limitent à un premier niveau de certification, l'organisation interne, le management de la qualité. Rares sont celles qui vont au-delà, à l'exemple de la Sonasid qui, en plus de l'ISO 9000, a certifié son produit. Quelques gros industriels dans le ciment et le rond à béton l'ont fait. Sept conserveries de poissons ont obtenu un label Maroc pour leurs produits. Mais le gros de la troupe reste dans la qualité en général. Il faut dire que sur le marché international, la qualité n'est pas un critère de choix puisque les entreprises engagées, fournisseurs pour la plupart, sont tenues à des cahiers de charges stricts. L'exigence de la certification concerne souvent les fournisseurs de support et de matériel, note un expert. C'est pourquoi, l'industrie du textile et de l'habillement évolue à pas de sénateurs dans ce chapitre de la normalisation. L'effort de ce secteur est orienté vers le management social (SA 8000). Malgré un appui ministériel (une dizaine d'entreprises en ont bénéficié), l'engouement est encore lointain. Le ministère tente de sensibiliser sur cette question importante de norme sociale à titre préventif.
Les normes environnementales aussi pâtissent d'un certain désintérêt. L'ISO 14.000 ne fait pas recette.
Ces constats sont de la Direction de la normalisation et de la promotion de la qualité. Cet organe interne du ministère du Commerce et de l'Industrie s'occupe de la certification en général à l'exception des domaines de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la pêche qui, eux, dépendent du ministère de l'Agriculture, via la Division du contrôle de la qualité et de la répression des fraudes.
Autant dire, qu'entre ces deux entités, l'approche est différente. Chez le ministère de l'Industrie, c'est le volontariat et la certification qui sont mis en avant. L'agriculture qui englobe des secteurs aussi sensibles que l'alimentaire privilégie pour sa part le contrôle et la réglementation. Quelle différence entre les deux démarches ? Réponse d'un spécialiste, en l'occurrence, Abdellah Nejjar, directeur de la normalisation et de la promotion au ministère de l'Industrie : «La norme évalue la compétence d'une structure à répondre à une certaine fonction. La réglementation nationale édicte des exigences techniques pour un produit.»
Actuellement, au ministère de l'Agriculture l'heure est à la promotion de l'auto-contrôle, jugé plus efficace que le contrôle. La norme HACCP, technique developpée par la NASA pour connaître la maîtrise du point critique de contrôle, reste la référence absolue dans l'agriculture et l'agroalimentaire. Mais une grande évolution est en train d'avoir lieu à ce niveau. La norme HACCP sera intègrée à une norme internationale qui sera promulguée en octobre 2005 sous le nom de l'ISO 22 000. Une nouvelle génératation des ISO verra donc le jour.
Mais, en attendant, qu'en est-il de l'ISO ?
Il faut dire que la norme ISO 9000, référentiel adopté pour faciliter les relations entre les fournisseurs et les clients professionnels, couvre le management qualité. Cette norme a des déclinaisons locales dans chaque pays. Depuis 1995, le Maroc, membre de l'Organisation mondiale de la qualité, a mis en place la Norme marocaine NM-ISO 9000. Actualisée en 2001, elle en est à sa deuxième version.
Malgré la mise en place d'une norme marocaine, la certification reste un domaine assez ouvert. Les dix-huit cabinets qui certifient les entreprises n'ont pas besoin d'agréments pour exercer. Par conséquent, en l'absence de règles, c'est à l'entreprise de choisir. Pour éviter le risque de bradage des certifications, le ministère est en train de mettre en place un projet de loi pour restructurer le secteur. A l'arrivée, un agrément sera imposé aux différents cabinets de certification comme c'est le cas partout ailleurs. En plus de l'accréditation, les entités seront en outre tenues de se certifier avant d'exercer. Vaste chantier suspendu actuellement au Parlement.


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