Le Collectif des Associations de Sahraouis Marocains qui ont participé au Forum Social Mondial de la Méditerranée à Barcelone (16-19 juin), a dénoncé les "agressions brutales" et les "actes de provocation" commis, samedi lors de ces assises, à l'encontre des membres de ces Associations par des activistes du "polisario". Dans un communiqué, ces Associations s'élèvent également contre les "propos orduriers" qui ont accompagné ces actes violents menés sous la direction du dénommé Emberik Ould Ahmadi du "polisario" avec la complicité de la présidente de l'Association de Solidarité avec les séparatistes en Catalogne (Est de l'Espagne), Neus Canelles. Elles dénoncent le "vil comportement" de ces agitateurs qui n'ont pas hésité à "enrôler des mineurs et des adolescents" pour insulter et agresser les membres de la délégation sahraouie marocaine et ce, en flagrante "contradiction avec le noble esprit du Forum Social de la Méditerranée en faveur du dialogue, de la compréhension et de la tolérance" entre les sociétés du bassin méditerranéen. Lors du Forum de Barcelone, des membres du "polisario" avaient insulté et agressé les participants marocains. Ils avaient également tenté de les empêcher de participer à une marche organisée à l'issue du Forum. Ces pratiques, qui ont été dénoncées sur place auprès des organisateurs du Forum, dévoilent le "vrai visage des mercenaires du polisario qui craignent le dialogue et la confrontation comme principes démocratiques et optent plutôt pour l'usage de la force", soulignent les membres de la délégation marocaine. L'une des membres prises à partie par les activistes du "polisario", la députée Mme Gajmoula Bent Abi, a déclaré que des actes provocateurs et agressifs commis par les mercenaires et les Espagnols acquis à leur thèse, reflètent les sentiments de haine et le refus du dialogue démocratique de leur part. De telles pratiques, a-t-elle dit, "ne sont guère surprenantes, car elles ne font que rappeler à l'opinion publique, les sévices et autres procédés immoraux et inhumains que le polisario ne cesse d'exercer à l'encontre des citoyens sahraouis depuis le milieu des années 70, telles la répression, les arrestations arbitraires et la torture".