Les MEDays Talks, qui ont pris fin mardi 17 novembre, ont tenu leurs promesses en faisant la part belle aux sujets prioritaires et grands problèmes qui préoccupent le monde en ce temps de crise sanitaire liée à l'épidémie de coronavirus. Les opportunités post-Covid-19 à saisir pour l'Afrique, les enseignements et les leçon à tirer de cette crise sanitaire, l'importance de la technologie digitale dans le développement économique et social du continent, les partenariats Sud-Sud pour les pays en développement, la vaccination et ses enjeux politiques ainsi que les conséquences des dernières élections américaines sur les relations entre les Etats-Unis et le monde arabe ont été au cœur des débats programmés au cours de ce rendez-vous virtuel et auquel ont pris part, selon les organisateurs, une centaine d'intervenants issus de plus de 60 pays. Malgré leur tenue en format virtuel, les MEDays ont réussi à confirmer leur positionnement comme «un forum essentiel dans l'agenda international des grandes conférences pour sa treizième année consécutive», a indiqué Brahim Fassi Fihri, président fondateur de l'Institut Amadeus, organisateur de cette manifestation d'une semaine. L'intervenant s'est félicité du succès des MEDays Talks avec quelque 40 mille participants, qui ont suivi quatorze tables rondes tout au long de ce forum, dont les travaux ont coïncidé avec l'intervention des Forces armées royales à Guergarate pour mettre fin à une obstruction de plus 24 jours provoquée par les milices du Polisario et pour rétablir la normalité et la reprise du trafic routier à la frontière entre le Maroc et la Mauritanie. «Aucune Nation ne saurait rester, trop longtemps et indéfiniment, les bras croisés face à une telle violation délibérée et intéressée, lorsqu'il s'agit d'atteinte à ses intérêts supérieurs légitimes, ainsi qu'à la libre circulation des biens et des personnes», a fait savoir M. Fassi Fihri. L'intervenant a poursuivi qu'aucune Nation n'accepterait «qu'un groupe «de guerreros» prenne en otage le commerce, l'économie, mais aussi la sécurité du Maghreb et de l'Afrique de l'Ouest. «L'action marocaine de rétablissement d'un droit et d'un statut ne constitue en rien une violation du cessez-le-feu. Je crois qu'aujourd'hui tout le monde l'a compris, les responsables de cette violation sont bien entendu à chercher ailleurs à Tindouf, mais aussi très certainement là où les décisions se prennent dans un Etat pour ne pas le citer de notre voisinage», a souligné M. Fassi Fihri. L'intervenant a poursuivi que le Maroc évolue, avance, construit et agit en responsabilité. «Le temps est à la légitimité, à l'inclusion vertueuse et à l'intégration. La marche de l'Histoire n'est jamais allée et n'ira jamais dans le sens de ceux qui prônent la division», a précisé M. Fassi Fihri, faisant remarquer que la liste des soutiens internationaux au Maroc des Nations souveraines continue de s'allonger. Notons que le programme de la journée de clôture des MEDays Talks a comporté trois websessions, dont les thèmes ont porté sur «Libye : croire en une solution politique par les Libyens et pour les Libyens», «Etats-Unis-Chine : vers un changement de paradigme ?» et «Etats-Unis-Monde arabe : Quid de l'après-élections?».