Pour en faire la nouvelle industrie de demain au niveau national Aujourd'hui, la région de Souss-Massa est fin prête à lancer ses 24 projets aquacoles, dont 4 projets concernent l'algoculture et 20 projets de conchyliculture, retenus dans le cadre de la mise en œuvre du plan d'aménagement aquacole de la région. Le portefeuille de l'Agence nationale pour le développement de l'aquaculture (ANDA) prévoit la réalisation de 260 projets dont certains ont été présentés du 5 au 7 novembre lors d'une campagne consacrée à la promotion de l'aquaculture marocaine et qui a porté sur la région Souss-Massa. Considérée comme deuxième pôle aquacole à l'échelle nationale, celle-ci passe désormais à la vitesse supérieure pour valoriser son potentiel en la matière. Cette initiative est programmée au moment de l'installation des projets aquacoles par les premiers opérateurs dans la région Souss-Massa dont une ferme mytilicole à Imi Ouaddar réalisée par un groupe d'investisseurs maroco-espagnols pour un montant total de 150 millions d'euros. S'étendant sur une superficie totale de 176 hectares, elle permettra la création de 250 emplois directs et aura une capacité de production de 8 mille tonnes par an. Il faut dire que la région de Souss-Massa bénéficie d'atouts naturels et logistiques considérables la positionnant au rang de pôle économique attractif et compétitif. En témoigne le potentiel de production aquacole révélé par la stratégie réalisée par l'ANDA, qui est de l'ordre de 81.000 tonnes/an sur une superficie de 4.110 ha permettant de créer des conditions propices à l'investissement dans la filière. Aujourd'hui, la région de Souss-Massa est fin prête à lancer ses 24 projets aquacoles, dont 4 projets concernent l'algoculture et 20 projets de conchyliculture, retenus dans le cadre de la mise en œuvre du plan d'aménagement aquacole de la région. 11 projets sont en cours d'installation, entre 2020 et début 2021, sur une superficie de 438 ha. Ils prévoient, à l'horizon de 2023, une production de 13.000 tonnes pour un investissement total de 248 millions de dirhams et la création de 319 emplois directs. Ces projets auront un impact mesurable et substantiel en termes de création de valeur ajoutée, de réponse aux attentes du marché, du consommateur et du citoyen, de réduction de l'empreinte environnementale et d'amélioration de la qualité de vie des marins pêcheurs ayant choisi de se lancer dans l'aquaculture comme activité complémentaire à la pêche artisanale. Ces avancées réalisées vers la concrétisation des projets aquacoles dans la région de Souss-Massa, en dépit du contexte de Covid-19, sont révélatrices de l'engagement des opérateurs privés mais également des acteurs publics à soutenir le développement d'une activité aquacole pérenne, à travers des actions accompagnant son essor. Outre l'action de l'ANDA et des autres institutions, le Conseil de la région mobilise une enveloppe de 20 millions DH qui s'ajoute à un montant de 12 millions DH programmé par le département de la pêche maritime (DPM) dans le cadre de l'appui sectoriel pour le soutien des projets portés par les jeunes entrepreneurs et des coopératives de pêcheurs ainsi que pour accompagner des investissements structurants pour le développement de l'aquaculture à Souss-Massa. Aquaculture au Maroc : Les opportunités se multiplient Considérant son littoral qui s'étend sur 3.500 km sur ses façades atlantique (3.000 km) et méditerranéenne (500 km), le Royaume dispose d'atouts importants qui devraient lui permettre de développer un secteur aquacole performant dans un écosystème intégré. Avec une qualité d'eau exceptionnelle et des conditions favorables à l'élevage d'une large gamme d'espèces, l'aquaculture au Maroc est un secteur en devenir et porteur d'un grand potentiel pouvant insuffler une vraie dynamique de croissance économique dans les différentes régions du Royaume. Qui plus est, le développement de ce secteur est devenu un choix politique majeur et stratégique qui répond à de nombreux enjeux socio-économiques et environnementaux. Son importance est traduite au niveau national par la stratégie de développement du secteur halieutique qui a été instaurée depuis septembre 2009 et qui compte parmi ses 16 grands projets le développement de l'aquaculture en tant que filière prioritaire amenée à constituer un véritable levier de croissance et un réel gisement d'emplois pour le secteur halieutique.