Plus de 46 % des lecteurs d'ALM sont pour le maintien en détention des membres de la Salafiya Jihadia condamnés pour leur implication dans les attentats du 16 mai 2003. Résultats du sondage. La majorité des participants au sondage consacré par le site d'ALM à la grève de la faim observée par les détenus de la Salafiya Jihadia condamnés pour leur implication dans les attentats du 16 mai 2003 estime qu'il faut les maintenir en détention. Parmi les 2297 internautes ayant participé au sondage d'ALM, 46.5 % soit quelque 1046 internautes estiment qu'il est dangereux de les libérer, sont pour le maintien en détentions des Salafistes. Par contre, 38.9 % des internautes trouvent que la réouverture de l'enquête est nécessaire. Soit 885 internautes pensent que durant l'enquête il y avait des irrégularités qui doivent être corrigées par cette réouverture. Enfin, seulement 14.6% jugent que les procès n'étaient pas équitables et que les autorités devraient réviser ces procès. Le 16 mai 2003, la ville de Casablanca a été secouée par cinq attentats-suicides quasi simultanés qui ont fait 45 morts, dont 12 kamikazes, et une centaine de blessés. Parmi les victimes, il y avait quatre Espagnols, trois Français et un Italien. Ces actes criminels ont terriblement choqué le peuple marocain qui a subi un choc terrible. Un peuple qui ne pouvait concevoir que l'Islam soit exploité à des fins d'obscurantisme et de fanatisme aveugle puisqu'au Maroc l'Islam est d'abord une religion de dialogue, de tolérance, de coexistence pacifique entre les peuples, de solidarité, de paix, de fraternité et de juste milieu. À l'issu d'une enquête, les autorités ont arrêté un nombre de personnes pour leur appartenance au groupe Salafiya Jihadia responsable des attentats. Les membres de la Salafiya Jihadia reconnus coupables furent jugés par la chambre criminelle. Deux ans après, le débat concernant l'enquête et les procès de ces détenus a été déclenché suite à une grève de faim que ces détenus ont entrepris. Le débat est clos. Les Salafistes qui ont épuisé toutes les voies de recours doivent être maintenus en détention.