Les travaux du parc industriel Ain Cheggag (PIAC), un futur pôle régional dédié au développement des activités du cuir, ont été lancés, mercredi, dans la commune Ain Cheggag, relevant de la province de Sefrou. Ce projet, qui sera réalisé sur une superficie de 81 ha, dont 50 ha dédiés aux activités du cuir (tannerie, chaussures, maroquinerie) et 31 ha aux activités généralistes, devrait contribuer à la création d'un pôle industriel régional et constituer un noyau d'activités dans cette commune, générant 7.600 emplois directs. Ce projet a été lancé lors d'une cérémonie organisée en présence du ministre de l'industrie, du commerce, de l'économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, du ministre de l'énergie, des mines et de l'environnement, Aziz Rabbah, du wali de la région Fès-Meknès, Saïd Zniber, et du président de la Région, Mohand Laenser, ainsi que du gouverneur de la province de Sefrou, Omar Touimi Benjelloun. «Il s'agit d'un projet attendu depuis des années par la population de la région, parce qu'il concerne un secteur très important et créateur d'emplois, à savoir le cuir», a indiqué M. Elalamy à la MAP, ajoutant que «le travail a été fait avec beaucoup de technicité pour faire en sorte que la partie environnementale soit prise en charge sachant que l'activité est très polluante». Il était «important et essentiel» de mettre en place toute l'infrastructure nécessaire pour que cette activité soit bénéfique à la région, a expliqué le ministre, ajoutant qu'il a été procédé à la mise en place d'une station d'épuration des eaux usées spécialisées à cet effet. De son côté, M. Rabbah a souligné que ce nouveau projet répond aux besoins de l'économie nationale et de la région de Fès-Meknès, mais aussi aux attentes des citoyens, en ce sens qu'il devrait créer des opportunités d'emploi et de la valeur ajoutée, surtout au vu de la conjoncture marquée par la pandémie du coronavirus. Mettant l'accent sur l'importance du volet environnemental et énergétique dans cette dynamique de relance économique, le ministre a indiqué que son département contribue à hauteur de 20 MDH dans la réalisation du PIAC, destiné à être une zone industrielle intégrée et non polluante.