La chambre criminelle, deuxième degré, de la cour d'appel d'Ouarzazate, a rendu son verdict, lundi soir, dans l'affaire des ouvriers des mines d'Imini, village situé aux alentours d'Ouarzazate, réduisant à deux ans de prison avec sursis la peine écopée lors de la première instance. La chambre criminelle, deuxième degré, de la cour d'appel d'Ouarzazate, a rendu son verdict, lundi soir, dans l'affaire des ouvriers des mines d'Imini, village situé aux alentours d'Ouarzazate, réduisant à deux ans de prison avec sursis la peine écopée lors de la première instance. Parmi quatorze inculpés déférés devant la chambre criminelle de premier degré de la cour d'appel, cinq avaient été condamnés, le 14 février dernier, à dix ans de prison ferme et un sixième à deux mois de prison avec sursis aux motifs d'entrave à la liberté de travail et de coups et blessures ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner. Cette dernière séance était notamment consacrée à la confrontation des témoins, ce qui a permis à la cour et au procureur du Roi, selon la défense des accusés, de relever "les contradictions qui affectent les déclarations de certains témoins et partant de rectifier le verdict de la cour d'appel, premier degré, très sévère". Selon la version syndicale des faits, les détails de cette affaire remontent au 15 avril de l'année dernière lorsque les ouvriers des mines d'Imini avaient été pris d'assaut par des éléments inconnus en dehors du village et des mines afin de briser la grève qu'ils observaient depuis octobre 2002.