661 infractions constatées en matière de prix et de qualité des produits alimentaires La commission interministérielle chargée de l'approvisionnement, des prix et du contrôle des prix et de la qualité a assuré que l'offre couvre les besoins et la production. Les opérations d'importation engagées sont également suffisantes pour satisfaire la demande pour les prochains mois. Elle a enregistré la poursuite normale de l'approvisionnement des marchés dans l'ensemble des préfectures et des régions du Royaume en produits de première nécessité de manière très satisfaisante. «La commission a constaté la poursuite de la baisse des prix de certains biens de consommation essentiels et une stabilité pour d'autres, en comparaison avec la troisième semaine du mois sacré, ainsi que par rapport à la même période du mois de Ramadan de l'année précédente», indique le département des affaires générales et de la gouvernance relevant du ministère de l'économie, des finances et de la réforme de l'administration. Pour le bilan des opérations de contrôle des prix et de la qualité des produits alimentaires, les commissions mixtes provinciales et locales ont poursuivi leur travail pendant les derniers jours pour atteindre un bilan de plus de 34.700 points de production, de stockage et de vente en gros et au détail. «Ces opérations ont conduit à la constatation de 661 infractions en matière de prix et de qualité des produits alimentaires, dont 511 pour défaut d'affichage des prix, 83 pour non présentation de factures, 48 pour non-respect des normes de qualité et d'hygiène, 15 pour hausses illicites de prix règlementés, en plus d'autres infractions diverses», relève la même source, en notant que «les mesures règlementaires ont été prises à l'encontre des contrevenants». Pour ce qui est de la qualité des marchandises et produits stockés ou présentés à la vente, les commissions mixtes ont procédé depuis le début du mois de Ramadan à la saisie et à la destruction de plus de 59 tonnes de marchandises impropres à la consommation ou non conformes aux normes requises. Selon la même source, «ces quantités comprennent principalement 9,7 tonnes de viandes, poissons et charcuterie, 9,4 tonnes de lait et dérivés, 7,9 tonnes de miels et produits sucrés, 5,9 tonnes de pains, gâteaux et confiserie, plus de 5,8 tonnes de boissons et jus, 4,3 tonnes de sucre, cafés et thés, 3,5 tonnes de farines et produits dérivés et 3,1 tonnes de dattes et fruits secs». Notons que la commission interministérielle chargée du suivi de l'approvisionnement, des prix et des opérations de contrôle de la qualité et des prix a tenu, lundi 18 mai, une réunion sous la présidence du département des affaires générales et de la gouvernance relevant du ministère de l'économie et des finances et avec la participation des départements ministériels chargés de l'Intérieur, de l'agriculture, des pêches maritimes, de l'industrie et du commerce, et celui de l'énergie et des mines.