La Cour d'Appel de Rabat a réduit mardi à trois ans de prison ferme la peine prononcée le 21 mai dernier par le tribunal de première instance de la même ville contre Ali Lamrabet, directeur des hebdomadaires «Demain Magazine» (en français) et «Doumane» (en arabe). La Cour d'Appel de Rabat a réduit mardi à trois ans de prison ferme la peine prononcée le 21 mai dernier par le tribunal de première instance de la même ville contre Ali Lamrabet, directeur des hebdomadaires «Demain Magazine» (en français) et «Doumane» (en arabe). Ali Lamrabet avait été condamné à quatre ans de prison ferme et à une amende de 20.000 dirhams. La cour a confirmé la décision d'interdiction de publication de ces deux hebdomadaires et l'application de l'article 400 du code de la procédure pénale qui permet, à la demande du parquet, l'emprisonnement ou l'arrestation du prévenu. Ali Lamrabet était poursuivi pour outrage à la personne du Roi et atteinte aux valeurs sacrées et à l'intégrité territoriale du Royaume. Dans une déclaration à la presse peu après le prononcé du verdict, l'avocat de Ali Lamrabet, Me. Abderrahim Jamai a indiqué qu'il allait examiner avec son client la possibilité de se pourvoir en cassation devant la cour suprême.