La ville est décidée à lutter contre la pollution de l'air et pour la réduction des émissions des gaz d'échappement. Faite avec la collaboration de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l'Environnement, une rencontre a eu lieu dernièrement. Cette rencontre s'est déroulée en présence du wali de la région de Marrakech-tensift-al-Haouz, Mohamed Hassad, des représentants des autorités locales et des représentants des différents départements concernés. Elle a été l'occasion de débattre des questions d'ordre technique et des mesures à prendre pour atténuer les effets de la pollution dans les différents centres urbains du Maroc en général, et celui de Marrakech en particulier. Intervenant à cette occasion, Saïd Mouline, pilote du programme « Qualit'Air » à la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l'Environnement a exposé les grandes lignes de ce programme ambitieux, rappelant que les différentes études réalisées ont démontré que les grandes agglomérations marocaines enregistrent des niveaux de pollution de l'air élevés, ayant pour cause principalement le trafic routier et la pollution industrielle. Afin de lutter contre ce phénomène, d'améliorer la qualité de l'air et contribuer à préserver la santé des citoyens, le programme Qualit'Air a entrepris des actions, dont certaines ont été finalisées. Elles touchent en priorité le secteur des transports routiers et nécessitent la participation et l'implication de l'ensemble des acteurs concernés. Parmi ces actions, l'introduction du diesel propre « 350 ppm » sur le marché marocain, l'homologation des appareils de mesure des gaz d'échappement, l'équipement progressif des centres de visites techniques en matériel de mesure (sur les 181 centres existants, 164 sont déjà équipés), et la conception d'un nouveau certificat de l'état du véhicule contrôlé et d'un guide de contrôle de l'activité de ces centres. Saïd Mouline a mis l'accent sur la nécessité d'encourager la formation de l'ensemble des protagonistes (garagistes, agents des centres de visites techniques et agents verbalisateurs de la Gendarmerie royale et de la DGSN, et contrôleurs routiers du ministère de l'Equipement et des Transports). Ce dernier rappelle la mise en place d'un programme de formation depuis 2001, afin de former 3.000 personnes, d'ici 2005 ».