Plein de joie, ce jeune homme se préparait toute la semaine pour participer à ce voyage en groupe vers les régions du Moyen Atlas. En compagnie de plus de soixante jeunes, femmes et hommes, il a pris, vendredi 10 janvier, sa place à bord de l'un des deux autocars qui devaient faire le départ depuis Casablanca. Tout le monde rigolait, plaisantait, bavardait, chantait, dansait, etc. Le lendemain, c'est-à-dire samedi 11 janvier, ils ont encore passé ensemble une belle journée avant de décider de continuer leur chemin à bord des deux autocars afin de visiter d'autres régions du Moyen Atlas. Vers minuit, ils ont décidé de se reposer dans un café, pour une ou deux heures, avant reprendre la route vers Boulemane. La soixantaine de jeunes du groupe se sont familiarisés comme s'ils se connaissaient depuis longtemps. Malheureusement deux jeunes hommes vont mettre fin à cette ambiance bon enfant. Dans un état d'ivresse avancée, ils ont commencé à s'approcher d'une jeune fille du groupe. Enervé, le jeune homme, membre du groupe de voyageurs, s'est tenu devant eux et a tenté de les empêcher de la harceler. Deux policiers qui ont suivi la scène s'apprêtaient à intervenir. En les voyant les deux jeunes hommes ont pris la fuite à bord d'une Mercedes. Le jeune homme est monté à bord de l'un des deux autocars qui ont emprunté le chemin à destination d'un hôtel à Sefrou. En y arrivant, il est descendu de l'autocar en compagnie de ses camarades. Dès qu'il s'est tenu tout seul afin de passer un appel téléphonique, la Mercedes à bord de laquelle il y avait les deux soûlards a fait sa réapparition. Son chauffeur n'a pas hésité à lui foncer dessus et le heurter violemment. Le jeune homme s'est renversé par terre. Le sang coulait de son corps. L'automobiliste a également ciblé les autres membres du groupe, mais ils l'ont chassé à coup de pierres. Gravement blessé, le jeune homme renversé ne tarda pas à rendre l'âme. Une enquête a été diligentée par les gendarmes de la région du Bhalil. Le chauffeur de la Mercedes et son compagnon ont été identifiés et arrêtés, le lendemain, dimanche 12 janvier. Ils ont tous les deux été maintenus en garde à vue.