L'association des collaborateurs de la Lydec engagés dans l'action citoyenne est à l'origine du branchement de 70 foyers de Tagoudicht à l'eau potable. Chaque domicile dispose, désormais, d'au moins un robinet . Tagoudicht, aux pieds de l'anti-atlas, à 135 Km de Ouarzazate sur la route d'Agadir, samedi 10 mai. Les 350 habitants de ce douar berbère étaient pratiquement tous venus à la rencontre du management de la Lydec accompagné par les représentants de la presse nationale. Et pour cause, une initiative de Aquassistance-Maroc, dont les membres sont tous des collaborateurs du concessionnaire casablancais, à qui l'on doit l'approvisionnement de ce douar en eau potable. Cette association est à l'origine du branchement des 70 foyers de Tagoudicht de cette ressource rare. Chaque domicile dispose, désormais, d'un robinet au minimum. L'initiation de ce projet est l'œuvre commune de la préfecture de Ouarzazate, de la commune d'Iznaguen et de l'Association du Douar Taghoudicht «Al Amal», projet pris en charge par Aquassistance en juillet 2001. L'intervention portait sur la mise en place d'un projet d'alimentation en eau potable comportant le forage d'un puits et son équipement, la construction d'un réservoir ainsi que des conduites de refoulement et, enfin la construction d'un réseau de distribution avec des branchements. Ainsi, l'association a acquis et acheminé un groupe électrogène d'alimentation de 13 kw. Le chantier a nécessité aussi l'envoi d'une pompe d'exhaure de 21 étages, d'une vanne d'isolement, de canalisations, robinets et autres matériel. La Lydec a également mobilisé trois de ses agents pour assister les bénévoles du village dans leurs travaux. Il est utile de signaler que le choix même de Tagoudicht s'est opéré grâce aux demandes insistances d'un enfant du village, actuellement employé à la Lydec et membre donc d'Aquassistance. Il faut dire que la sécheresse a ravagé ce coin difficile d'accès. Sur les quatre sources que comptait le village, trois sont à sec. La quatrième ne donne plus qu'un filet d'eau pour l'alimentation humaine et l'abreuvage du bétail. Depuis la mise en service du projet, la vie a repris place. Des petites parcelles de terre irriguées sont la fierté du village. L'école locale a même pu réaliser son extension. Les enfants du douar, surtout les filles, peuvent désormais y êtres inscrits au lieu de se consacrer à aller chercher l'eau. Les plus âgées d'entre elles sont désormais inscrites au centre de tapis du village où la société a installé deux ordinateurs et la fourniture du matériel scolaire nécessaire. Des efforts dont les remerciements se voient par les simples sourires affichés par la population.