L'Association sportive de Salé et le Tihad sportif de Casablanca se sont qualifiés à la finale de la Coupe du Trône en balayant respectivement de leur parcours le RSB et le WAC. Jamais dans les annales de la grosse balle orange, un match des demi-finales de la Coupe du Trône n'a vu de telles interruptions. Il s'agit, bien entendu, de la rencontre mettant aux prises l'ASS et la RSB qui a effectivement été l'objet de plusieurs arrêts provoqués par le comité de la Renaissance de Berkane, à sa tête le président du club. Ce dernier, est réputé dans la ville de l'orange comme un homme dynamique dans le monde du sport, en général, et le basket-ball en particulier, dans toute la région de l'Oriental. Cependant, dans la salle Ibn Yacine de Rabat, samedi dernier, la RSB a déçu tous les observateurs qui ont suivi le match. Que ce soit sur-place ou à travers le petit écran. Selon des spécialistes de la balle au panier, le RSB était le club le moins stressé de la finale de cette édition. Seulement, le staff berkanais s'est trop préoccupé des arbitres, du public et des officiels, négligeant ainsi les joueurs qui avaient besoin d'un coach sage pour les guider vers cette finale tant convoitée. Pour ce qui est des incidents qu'à connus le match, la responsabilité incombe également aux deux référés pour la non-application du règlement envers les dirigeants de la RSB, se contentant de calmer les esprits comme des badauds. A signaler que les Berkanais ont déposés des réserves contre les arbitres du match. Au tout début de la rencontre, tout le monde s'attendait à une résistance de la RSB, mais rien de tout cela ne s'est produit puisque l'ASS a pris d'assaut le panier adversaire pour lui flanquer un 12-6 à l'issue du premier quart-temps. Après la reprise du deuxième set, les locaux ont maintenu la dragée haute aux coéquipiers de Redouane Bouzidi, qui tardaient à trouver le chemin du panier. Une belle opportunité pour les hommes de Saïd Bouzidi qui regagnent les vestiaires avec dans leur escarcelle 8 points d'écart (30-22). De retour des vestiaires, Redouane Bouzidi, Marius Assoumou, Papa Niagri et leurs coéquipiers sont passés à la vitesse supérieure, profitant ainsi d'une baisse de régime des locaux qui se sont fait rattraper au score (49-46) au terme du troisième quart-temps. A 4 minutes du dernier set, le score était en faveur de l'ASS 64/53, mais l'ambition de la RSB n'avait point de limite, c'est pourquoi les protégés du manager Hamid Makhoukh ont ramené la marque à trois points 65-62, mais la mauvaise gestion et le manque de sang-froid ont eu un impact négatif sur les Berkanais, qui ont cédés en fin de parcours (68-64). Malgré tous les problèmes qu'à connus la rencontre, l'ASS a conduit les corsaires à leur deuxième finale consécutive. L'autre demi-finale avait pour cadre la salle du WAC. Elle a opposé le Wydad et le TSC. Ce derby très attendu a connu un scénario invraisemblable. Malmenés dès l'entame, les hommes de Bouchaïb El Guers étaient dans un jour «sans», puisque aucune tactique ne leur a réussi, à cause de l'excès de précipitation et du manque de sang-froid. Lors du premier quart-temps, le WAC a subi la loi de Zakaria Mesbahi et compagnie sur la marque de 11-15. Cependant, à quatre minutes de la fin du deuxième quart-temps, au moment où les rouges étaient menés de plus de 10 points, Bouchaïb El Guers, coach du WAC, a incorporé Karim Ayadi (qui se remettait de sa maladie) auteur de 24 points. Ce dernier a remis les pendules à l'heure (28-30) au terme du 2ème quart-temps, puis 49-49 au troisième quart-temps. Au dernier set, tous les pronostics étaient en faveur du WAC, mais ce dernier a manqué de punch et n'a pas su mener la barque à bon port, laissant stupidement filer le ticket du sacre final pour le compte du TSC 68-64.