Des œuvres de la belle époque ressuscitées à l'occasion La clôture, samedi à Rabat, de la 3ème édition du grand festival «Florilège culturel», initié par l'association Ribat El Fath pour le développement durable, a un goût particulier. «La direction du festival a décidé de clôturer cette édition, organisée sous le slogan «Le Maroc de l'innovation» par l'organisation d'un concert national à l'occasion de la Fête du Trône», précisent les initiateurs. Lors de cette manifestation artistique grandiose tenue au Théâtre national Mohammed V, les artistes participants, El Bachir Abdou, Amal Abd Elkader, Brahim Barakat, Fouad Tarab et Mohcine Salaheddine, ont ressuscité des œuvres de la belle époque dont celles d'Abdelkader Rachdi, Abdennebi El Jirari, Ettayeb Laalej et de Fath Allah Lemghari. De plus, les chanteurs ayant animé cette soirée ont interprété des chansons nationales outre « Nidae El Hassan» (L'appel d'El Hassan). Au fil du concert, le public a eu l'occasion de savourer les œuvres des pionniers. Ainsi, l'artiste Brahim Barakat a choisi d'interpréter «Nadini ya maliki» (Appelle-moi oh mon Roi) et «Ya elli el farah Amm chaâbou» (Oh celui dont le peuple est joyeux) dont le poète Moulay Ali Essekalli est l'auteur et Abdelkader Rachdi le compositeur. De son côté, l'artiste El Bachir Abdou a chanté «Ya aïd Essahra» (Oh la fête du Sahara) et sa chanson célébrissime «Hna Mgharba» (Nous sommes marocains) conçue par Ahmed Ettayeb Laalej. Pour sa part, Amal Abd Elkader a interprété «Alfarha Elkoubra» (La grande joie) et «Nakaltou Ouyouni houna wa hounak» (Mon regard s'est posé ici et là). Quant à Fouad Tarab, il a chanté «Ya sahiba Essaoulati wa essaoulajan» (Oh celui qui a une grande valeur) et «Yejaal lek fkoul Khatoua slama» (Que tous tes pas soient sains et saufs) ; au moment où l'artiste Mohcine Salaheddine a interprété «Ichi Ya bladi» (Vive mon pays) du grand chanteur Mahmoud El Idrissi et «Ana Maghribi» (Je suis marocain). Au-delà de cette manifestation artistique, le 3ème Florilège culturel a été marqué par l'organisation de plusieurs conférences pertinentes. Il s'agit entre autres de «La mondialisation et les pays du Sud» animée par l'ex-ministre Fathallah Oualalou. A son tour l'écrivain Moubarak Rabiî, a abordé le «Système éducatif et l'unité sociétale». Aussi, «la mise en œuvre de la charte nationale de la culture environnementale par les médias» était au centre du débat. De son côté, l'auteur français Hubert Seillan, a présenté son livre «La politique contre le droit». De même, le président du Conseil économique, social et environnemental, Ahmed Réda Chami, a présenté «Un nouveau modèle de développement pour une croissance forte, inclusive et durable». De quoi faire l'intérêt de l'événement.