Les Institutions nationales africaines des droits de l'Homme et des experts internationaux ont réaffirmé à Rabat lors d'un atelier sur les mécanismes nationaux de prévention de la torture, l'importance du Protocole facultatif à la convention contre la torture pour la protection de la dignité des personnes privées de leur liberté. L'Association francophone des commissions nationales des droits de l'Homme, l'Association pour la prévention de la torture et le Conseil national des droits de l'homme du Maroc ont organisé, avec le soutien de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), du 24 au 26 juin 2019, une formation de renforcement de capacités des Institutions nationales des droits de l'Homme d'Afrique francophone, désignées en tant que mécanismes nationaux de prévention, dans le cadre de l'OPCAT. Pendant trois jours, les institutions nationales des droits de l'Homme d'Afrique francophone, désignées en tant que Mécanismes nationaux de prévention (MNP), ont échangé sur la mise en œuvre de leur mandat unique de prévention de la torture et autres mauvais traitements. En soutien aux victimes, les participants rappellent que la torture laisse des traces physiques et psychologiques non seulement sur les victimes, mais sur leurs familles et la société tout entière. Il est possible d'agir en amont pour l'éviter, avec des mesures concrètes et des mécanismes de contrôle efficaces, en particulier les MNP.