Il connaîtra l'organisation pour la première fois d'une compétition internationale Le Festival international du film documentaire (Fidadoc) est de retour à Agadir pour une 11ème édition du 18 au 22 juin 2019. Ainsi, plusieurs temps forts marqueront cette manifestation qui s'est imposée comme la référence à l'échelle nationale en matière de documentaires de création. Parmi lesquels, l'organisation pour la première fois d'une compétition internationale qui comptera trois premiers longs-métrages. «Ce sont des projets ayant bénéficié du programme d'accompagnement artistique du Fidadoc. Une occasion pour leurs auteurs, algérien, marocain et nigérien, de revenir à Agadir pour partager leur expérience avec les participants de la 8ème édition de notre Ruche documentaire», indique à ce sujet l'Association de culture et d'éducation par l'audiovisuel (ACEA), organisatrice de cet événement. Pour cette édition 2019, les organisateurs ont choisi les Pays-Bas comme pays invité d'honneur. «Une occasion d'accueillir à Agadir une délégation de professionnels venus d'une place forte de la production et de la coproduction internationale de films documentaires, où se déroule le rendez-vous le plus important de l'année dans ce domaine : le Festival international de documentaire d'Amsterdam (IDFA)». «Le miracle du Petit Prince» ouvre le bal Le coup d'envoi du festival sera donné par le film d'ouverture «Le miracle du Petit Prince» de la réalisatrice Marjoleine Boonstra. Celle-ci brosse le portrait de quatre traducteurs qui traduisent «Le Petit Prince» de Saint Exupéry dans leur langue et leur culture. Au programme également des films et des séances spéciales comme la projection de l'un des chefs-d'œuvre du maître Johan Van der Keuken, introduite par le producteur de ses dernières films, Pieter van Huystee. La triple vocation du Fidadoc A l'image du Maroc, le Fidadoc se positionne au carrefour de l'Afrique, du monde arabe et de la Méditerranée, chaque édition étant l'occasion de réaffirmer cette identité plurielle. Selon les initiateurs, «le Fidadoc a toujours accordé la priorité à la jeunesse, qu'il s'agisse de ses spectateurs, de son équipe ou, bien sûr, des dizaines d'apprentis cinéastes qui depuis 2012 bénéficient chaque année des deux programmes de formation et d'accompagnement artistique de notre manifestation». A l'échelle du continent africain, la Ruche documentaire du Fidadoc et sa Résidence d'écriture ambitionnent de s'ouvrir toujours davantage vers le Sud. «Notre équipe s'est fortement impliquée dans la création de Sentoo, un nouveau programme de soutien au développement de films dont la première édition concerne 6 pays africains : Maroc, Tunisie, Sénégal, Niger, Burkina Faso et Mali». A l'échelle du monde arabe, l'équipe du festival espère voir s'amplifier des collaborations exemplaires comme celle entre les Centres du cinéma marocain et tunisien qui ont soutenu conjointement l'édition précédente de l'atelier de formation à la coproduction internationale organisé par le Fidadoc et le Festival des 3 continents de Nantes. C'est ainsi que la 3ème édition de «Produire au sud Agadir» est ouverte à des auteurs et des producteurs émergents originaires de 7 pays de la zone Mena : Maroc, Tunisie, Algérie, Egypte, Liban, Jordanie et Palestine. Enfin, le Fidadoc renouvelle cette année l'expérience d'une tournée de projections ambulantes en prélude du Festival, qui visitera une dizaine de communes rurales de la Région du Souss-Massa du 26 mai au 1er juin 2019.