L'Agence intergouvernementale de la Francophonie et la Caisse centrale de garantie du Maroc organisent, du 25 au 28 février à Rabat, un séminaire de formation en analyse économique et financière des projets culturels. Un séminaire de formation en analyse économique et financière des projets culturels est organisé par l'Agence intergouvernementale de la Francophonie et la Caisse centrale de garantie du Maroc à Rabat, du 25 au 28 février 2003, à l'intention d'une quarantaine de cadres des banques et des organismes financiers en charge de l'analyse des projets culturels. Cette formation s'inscrit dans le cadre de la mise en place du Fonds de garantie des industries culturelles (FGIC), un mécanisme initié par l'Agence, destiné à apporter une garantie aux opérations bancaires de financement des entreprises culturelles à but lucratif dans les pays francophones du Sud. Le Maroc est le premier pays francophone à bénéficier de ce nouveau dispositif qui comprend, conformément à la convention de partenariat signée le 25 juillet 2002 à Paris entre Roger Dehaybe, administrateur général de l'Agence intergouvernementale de la Francophonie et Omar Aloui Benhachem, directeur général de la Caisse centrale de garantie du Maroc, un volet formation important. Une quarantaine de cadres des banques et établissements financiers suivront le séminaire de formation qui se déroule au siège de la Caisse centrale de Garantie à Rabat, avec la participation d'experts de l'Organisation mondiale de la Propriété intellectuelle (OMPI), de la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC) et de l'Agence de la Francophonie. A travers des exposés théoriques et des études de cas pratiques, cette formation devrait permettre la mise à niveau des connaissances pour une meilleure perception des enjeux, opportunités et contraintes des industries culturelles locales et internationales, l'expérimentation par les participants d'une grille de présentation et d'analyse des projets culturels, l'amélioration de l'accès aux financements bancaires, la création d'un effet de levier favorable aux industries culturelles et la facilitation du dialogue entre les organismes financiers et les promoteurs culturels.