Quatre artistes-peintres marocains représenteront le Royaume, du 4 au 7 avril, au 21ème Art Paris– Art Fair. Il s'agit de Mehdi Qotbi, Ghany Belmaachi, Morran Ben Lahcen et Houda Kabbaj qui seront exposés, lors de l'événement, par SO Art Gallery. «Dans l'objectif de confirmer tout l'intérêt que porte le Maroc pour la promotion de ses artistes, SO Art Gallery prend part à cette grande manifestation en offrant à quatre artistes marocains aux parcours et influences éclectiques, un espace où les visiteurs venus des quatre coins du monde pourront contempler leurs œuvres. Une participation exclusive d'une galerie marocaine», précise la galerie à propos de cette participation. Pour leur part, les artistes ne sont plus à présenter. D'abord Mehdi Qotbi est, comme le rappelle la même source, un artiste confirmé et une grande figure de l'art contemporain marocain. Reconnue à travers le monde, l'œuvre picturale de Qotbi, empreinte de poésie, de rythme et traversée par le souffle d'un esprit de sagesse, est, selon les initiateurs, un univers en soi. Point de rencontre entre l'Orient, l'Afrique et l'Occident, entre l'abstraction géométrique et les élégantes subtilités des arts décoratifs arabo-islamiques, son œuvre a fasciné les plus grandes plumes de la littérature et de la critique européennes. De son côté, Ghany Belmaachi est un pionnier de la nouvelle figuration au Maroc. Il en devient dans les années 1970 une des figures marquantes grâce à un vocabulaire plastique qu'il explore moins comme représentation réaliste de la quotidienneté que comme métaphore sociale et humaine plus large. Dans un autre registre, Morran Ben Lahcen fait partie de l'avant-garde des artistes contemporains. Autodidacte, il se fraie d'abord un chemin dans le paysage artistique au gré du street art. Il a contribué depuis ses débuts à la création artistique contemporaine, et s'est progressivement orienté vers de nouvelles expériences graphiques, grâce à sa capacité à se réinventer et à exprimer de nouvelles techniques. La photo sera aussi à l'honneur à travers les travaux de l'artiste Houda Kabbaj, photographe autodidacte, elle utilise principalement la photographie argentique, dont le processus expérimental s'inscrit dans sa démarche. Elle définit son travail comme étant introspectif à partir «d'images mentales» qu'elle retranscrit. Elle vit et travaille entre Paris et Marrakech. Pour rappel, l'événement met l'accent sur les scènes européennes de l'après-guerre à nos jours tout en explorant les nouveaux horizons de la création internationale qu'ils viennent d'Afrique, d'Amérique, d'Amérique latine, d'Asie ou du Moyen-Orient.