Les travaux de la réunion annuelle des ambassadeurs de bonne volonté de l'UNESCO ont été consacrés, entre autres, à «La décennie des Nations unies pour l'alphabétisation, 2003-2012». La problématique du développement durable et les défis de l'alphabétisation. Les deux thèmes ont été au centre de la séance d'ouverture de la session d'entrée des ambassadeurs de bonne volonté de l'UNESCO, qui s'est tenue les 5 et 6 février au siège de l'organisation à Paris. Les travaux de cette réunion annuelle ont été consacrés notamment à la «décennie des Nations unies pour l'alphabétisation (2003-2012)», «l'année internationale de l'eau douce» et à la présentation des programmes prioritaires pour l'année 2003. Lors de la séance d'ouverture des travaux de cette session mercredi dernier, SAR la Princesse Lalla Meryem, qui préside la délégation marocaine composée par Mme Aziza Benani, ambassadeur du Maroc auprès de l'Unesco, Abderrazak Jaidi, ambassadeur chargé du consulat général à Paris, Mustapha Deniel, directeur exécutif de l'Observation national des droits de l'enfant, présidé par Son Altesse royale, et Mme latifa Jebabdi et MM. Ahmed Khchichen et Abderrahim Jamaï, membres de l'Observatoire, a plaidé pour un monde plus solidaire et plus juste. Dans ce cens, SAR la Princesse a appelé les participants à ne pas oublier et à partager les angoisses des mères qui voient s'accumuler dans leur région les menaces et les affres de la confrontation, mais gardent solidement chevillé au corps, l'espoir que finalement la raison et la sagesse sauront l'emporter. «Ignorer ou occulter cette réalité au sein même de l'enceinte de l'Unesco qui a inscrit à son frontispice la vocation de tous les pays et de toutes les cultures à s'enrichir les uns des autres, serait faire injure à l'Institution qui a su nous réunir et nous mobiliser», a-t-elle indiqué. Et d'ajouter que « c'est ce défi pour moins de misère et plus de savoir, qui est au cœur de notre session et qui doit nous mobiliser. Ce combat s'impose à nous au nom de la justice, au nom de la solidarité mais aussi au nom de la raison». Pour Son Altesse Royale, « s'il est en effet dangereux et réducteur d'établir un lien direct entre violence et misère, ignorance et extrémisme, chacun voit et chacun sait que c'est sur le terreau de l'ignorance, de la pauvreté et des frustrations que prospèrent tous les fanatismes et que s'exacerbent toutes les humiliations ». Et de rappeler que ce même constat avait dominé les travaux de la rencontre euro-méditerranéene sur la sécurité humaine et les droits de l'Enfant, organisée en octobre dernier à Marrakech, sous le haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI.