Les participations non autorisées préalablement sont également concernées Les magistrats de la Cour des comptes ont passé au peigne fin la création des filiales ainsi que les prises de participations du Groupe CDG. Pour leur part, les responsables de ce dernier expliquent que la CDG est en cours de mettre en conformité les filiales et les participations non autorisées préalablement. «Des règles définissant et encadrant la gestion du portefeuille des participations directes en termes de concentration des investissements et d'exposition par secteur et par contrepartie ont été formalisées. Un renforcement des poches d'actifs les moins risquées, notamment les actifs de taux, est prévu dans la trajectoire stratégique 2018-2022. La gestion des investissements, notamment en termes de concentration d'exposition, sera encadrée par le nouveau cadre prudentiel (NCP)», ajoute la même source expliquant qu'une déclinaison des orientations stratégiques du groupe au niveau des filiales en plans d'actions et en business plans sur 5 ans a été réalisée. Plus loin encore, la réponse du management du groupe fait savoir que «la définition de la nouvelle stratégie du Groupe CDG a été assortie de l'institution d'une entité «gestion des projets» (project management office (PMO)) stratégique, qui sera l'outil du pilotage du déploiement du plan stratégique». Dans un autre registre, le groupe nous apprend qu'un «nouveau dispositif de pilotage du groupe est en phase de mise en place, visant à définir une architecture de pilotage cohérente, adaptée au profil de CDG, évolutive et à même de supporter la stratégie du groupe. Articulé autour d'un cycle stratégique et d'un cycle budgétaire, il prévoit la mise en place d'un pilotage renforcé pour les activités de développement territorial et les activités touristiques notamment». Par ailleurs et en matière de pilotage financier des investissements, la même source explique que la CDG a envisagé en 2017 un rééquilibrage dans la stratégie 2018-2022 pour aboutir, à terme, à une allocation renforcée par des instruments de taux (obligataire et monétaire…) permettant d'offrir une rémunération récurrente du passif et une consommation en fonds propres plus soutenue.