La saga du sang contaminé vient de s'achever suite au témoignage de Hadfiel, directeur général de Bio products Laboratory (BPL). Dans une lettre envoyée par Hadfeild, directeur Général de Bio products Laboratory (BPL), adressée à James Ewing, chargé de la documentation au département de la santé britannique, le D-G de BPL affirme que BPL n'a aucun document précisant une quelconque transaction d'échantillons de Vigam Liquid 5g au Maroc. Tout a commencé avec l'article paru le lundi 27 septembre 2004, dans le journal britannique Times. Selon cet article, le Royaume-Uni a exporté des produits sanguins à risque vers plusieurs pays y compris le Maroc. Selon toujours cet article, le Maroc a reçu 100 échantillons de produits qui seraient contaminés par le Prion, la forme humaine de la maladie de la vache folle. Suite à cet article, le ministère de la Santé a déclaré, dans un communiqué de presse, que les investigations menées par le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) et par d'autres services de santé, n'ont enregistré aucune opération d'importation de produits sanguins en provenance de la Grande-Bretagne. Et il a précisé aussi qu'aucune demande d'importation de produits sanguins n'a été formulée. Dans la lettre adressée à James Ewing, Hadfeil affirme que BPL a effectivement reçu une demande de Jolinda International pour 2 échantillons de Vigam Liquid qui ont été remis à son adresse le 14 avril 1998. Donc il ne s'agissait que deux échantillons et non pas cent. Il a cependant confirmé qu'aucun dossier d'enregistrement pour le Vigam Liquid 5g n'a été fourni par BLP ni à Jolinda international ni au ministère de la Santé du Maroc et que ces 2 échantillons ne faisaient pas partie d'une procédure normale d'enregistrement. «Tenant compte du fait que le Virgam Liquid a été vendu pour la première fois en Grande-Bretagne en janvier 1998, il semblerait que ces 2 échantillons ont été demandés pour montrer à d'éventuels clients le conditionnement et l'étiquetage du produit», ajoute-t-il. Hadfield a conclu en affirmant que durant l'année 1998, BPL a arrêté son processus de fabrication en passant de donneurs de plasma britanniques à des donneurs de plasma américains et donc la demande d'enregistrement du Virgam Liquid n'a pas été poursuivie et aucun autre échantillon n'a été adressé ni à Jolinda ni au Maroc.