Au moment où le contexte international reste favorable pour le Maroc Elle se situerait autour de 3,1% à fin 2018. L'économie marocaine évoluera à un rythme ralenti par rapport à ce qui a été observé une année auparavant. En effet, la croissance économique de 4,1% enregistrée à fin décembre décèlerait à court terme. Ce ralentissement se poursuivra jusqu'à 2019, année durant laquelle l'économie nationale devrait connaître une amélioration de 2,9%. Et pour cause : la croissance économique reste dépendante des aléas pluviométriques avec une offre à faible contenu en technologie et en capacité d'exportation, peu créatrice d'emplois qualifiés et peu contributive à la réduction des inégalités sociales et territoriales. Ces prévisions ont été annoncées par Ahmed Lahlimi, Haut-commissaire au Plan, lors de la présentation, mardi 10 juillet à Casablanca, du budget exploratoire 2019. Dans cette perspective, le HCP table sur une progression modérée du secteur primaire. Après une hausse de 13,2% en 2017, la valeur ajoutée du secteur primaire grimperait de 3,1% en 2018 avant d'afficher un repli de 0,3% en 2019. A cet effet, la contribution au PIB du secteur serait nulle en 2019 contre 0,4 point en 2018. Pour leur part, les activités non agricoles devraient poursuivre leur trend haussier, passant de 2,8% en 2017 à 3,1% en 2018 et 3,2% en 2019. Cette progression soutenue serait essentiellement portée par les activités industrielles et minières. La bonne tenue du secteur tertiaire, animé par le dynamisme du secteur touristique, contribuerait également à redresser la cadence du secteur secondaire, soit une croissance de 3,1% en 2018 et 2019 contre 2,7% en 2017. Le HCP a fait également savoir que la demande intérieure continuerait à tirer la croissance économique, soit une hausse de 3,5% en 2018 et de 2,9% en 2019. En parallèle, la demande extérieure nette devrait à nouveau contribuer négativement à la croissance, malgré l'amélioration prévue de la demande mondiale adressée au Maroc. En effet, le contexte international reste favorable pour le Maroc. Un environnement dont le Maroc devrait profiter pour mieux valoriser ses atouts et lever ses contraintes de gestion et ses déficits structurels avérés et latents. Par ailleurs, les programmes d'infrastructure et la reprise relative des activités industrielles contribueraient à soutenir la formation brute de capital fixe dont le volume grimperait de 5,6% en 2018 contre 0,8% en 2017. Ledit volume s'améliorerait de 3,6% en 2019. Notons que l'économie nationale continuerait à connaître une accentuation des besoins en financement. Ce besoin, que le Maroc doit couvrir par le recours à l'endettement, sera de 3,9% en 2018 et 3,6% en 2019.