Le groupe turinois a publié hier ses résultats. Il en ressort que ses ventes en Europe ont progressé de 15,2% en décembre contre une hausse globale du marché de 11,3%. Dans la Péninsule, la part de marché du groupe turinois est tombée à 27,8%. Le constructeur italien a fait état, mardi, d'une remontée de ses parts de marché en Europe au mois de décembre, mais cette performance ne suffit pas à occulter l'effondrement des positions du groupe italien sur son marché intérieur. Les ventes de Fiat en Europe ont progressé de 15,2%, en décembre, contre une hausse globale du marché de 11,3%, selon un porte-parole du groupe automobile italien, donnant au groupe turinois une part de marché de 8,6%, contre 8,3% pour le même mois de 2001. En novembre, les ventes européennes de Fiat, qui regroupe les marques Fiat, Lancia et Alfa Romeo, avaient chuté de 21,7%, ramenant sa part de marché à 7,7%, contre 9,3% un an plus tôt. Dans la Péninsule, la part de marché du groupe turinois est tombée à 27,8% le mois dernier, un nouveau plus bas historique contre 34,1% en décembre 2001. Ses ventes ont progressé de 23,3% à 55.170 unités, mais les immatriculations globales ont augmenté plus vite, de 51,4%, pour atteindre 198.600 unités, selon les chiffres publiés par le ministère des Transports. Cette flambée est due à l'arrivée à expiration des incitations de l'Etat sur les voitures non polluantes. Sur un an, les ventes italiennes de Fiat ont dégringolé de 17,8%. Le marché s'attend à ce que Fiat Auto accuse une perte d'exploitation 2002 d'environ 1,2 milliard d'euros.