La performance traduit les grandes capacités d'intervention développées depuis le lancement du Plan Maroc Vert chez les agriculteurs La récolte céréalière est bien partie pour pulvériser un nouveau record cette année. Au titre de la campagne 2017-2018, la production prévisionnelle des trois céréales principales est estimée à 98,2 millions de quintaux (+3% par rapport à la campagne précédente). Cette production a été réalisée sur une superficie emblavée en céréales principales de 4,5 millions d'hectares contre 5,4 millions d'hectares en 2016-2017, soit moins de 16% par rapport à la campagne précédente. Selon les responsables, cette performance a été rendue possible grâce à l'abondance, à la régularité et à la bonne répartition dans l'espace et dans le temps de la pluviométrie observée pendant la période décembre-avril et ce, en dépit d'un démarrage difficile caractérisé par le retard des pluies d'automne. En effet, l'actuelle campagne a enregistré un cumul de précipitation de 370 mm, supérieur de 16% à la normale. De plus, dès le mois de janvier, les zones d'altitude du Moyen et Haut Atlas ont connu l'installation de couvertures neigeuses. Cette performance a pu être réalisée grâce à un rendement moyen record de 21,8 qx/ha en augmentation de 23% par rapport à la campagne précédente. Par espèce, la production prévisionnelle des trois céréales principales est répartie comme suit: 48,1 millions qx de blé tendre, 22,8 millions qx de blé dur et 27,3 millions d'orge. Ce résultat exceptionnel prévu pour l'actuelle campagne démontre les grandes capacités d'intervention développées depuis le lancement du Plan Maroc Vert chez les agriculteurs et la profession agricole. En effet, malgré l'arrivée tardive des pluies, les agriculteurs ont pu faire montre d'une grande réactivité, ce qui s'est traduit par exemple par le semis d'un million d'hectares en l'espace d'une semaine. De plus, les importantes améliorations enregistrées au niveau de la mécanisation, de l'utilisation des intrants agricoles et leur disponibilité ainsi que l'utilisation de techniques et de technologies avancées ont permis la valorisation de la goutte de pluie et la protection sanitaire des champs. La réserve de ces barrages est actuellement de près de 9 milliards m3 contre 7 milliards m3 en 2017 à la même date.