Les parcs de jeux et de divertissement de Casablanca, notamment Yasmina dans le parc de la Ligue arabe et Sindibad à Aïn Diab, connaissent une forte affluence pendant les week-ends et les jours fériés. Les parcs de jeux et de divertissement de Casablanca. Un bien du citoyen Casablancais. Les sept parcs d'attractions, notamment Yasmina dans le parc de la Ligue arabe et Sindibad à Aïn Diab, permettent aux Casablancais, lorsque le temps s'y prête, de sortir de la routine quotidienne et de mieux respirer. Et surtout, ils représentent une direction idéale pour les enfants en vue de connaître la nature, la flore et la faune. En plus du divertissement, un rôle éducatif. Depuis la récupération de ces espaces par la Communauté urbaine de Casablanca (CUC) au début de cette année, souligne le président de la CUC, Saâd Abassi, ces lieux de loisirs connaissent une forte affluence pendant les week-end et les jours fériés. « Environ 114.000 visiteurs uniquement pendant les deux jours de la fête de l'Aïd Al Fitr. Cette activité a généré une recette de l'ordre de 600.000 dirhams. Depuis la récupération des parcs, les tarifs ont été revus à la baisse. Ce qui permet à toutes les familles casablancaises d'envoyer leurs enfants dans ces espaces », indique M. Abassi, en précisant que la communauté urbaine de Casablanca était obligée de les récupérer pour le non-respect des clauses de contrat par l'ancien gérant des lieux en question. Il est vrai que ces espaces, où travaillent environ 270 employés, ont été dans un état qui laisse à désirer. Pendant une certaine période, la plupart de ces espaces d'attraction se sont transformés en endroits repoussants et faisant peur aux parents quant à la sécurité de leurs enfants. Pas de sécurité, pas d'infrastructures d'accompagnement. Au lieu du divertissement, c'est la délinquance. En plus de la mauvaise gestion et l'insécurité pour les enfants, qui y débarquent. « Nous les gérons maintenant avec les moyens de bord. Il y a une plainte, concernant l'ancien gérant, qui est en cours. Une fois la justice tranchera, nous avons un projet pour moderniser ces parcs, notamment le parc Yasmina et Sindibad », affirme le président de la communauté urbaine. Il faut dire que ces parcs de jeux et de divertissement ont connu une dégradation pendant la période de leur gestion par le privé. Un laisser aller qui interpelle à plus d'un titre. Il s'agit des espaces qui sont indispensables dans une ville comme Casablanca où la pollution dépasse le seuil de l'urgence dans certaines zones. Moderniser ces espaces, varier leurs activités, manèges, féerie, permettra aux enfants casablancais de se retrouver dans la nature au centre de leur ville. La modernisation de ces espaces leur permettra également de rompre avec l'atmosphère de la routine et d'acquérir de nouvelles expériences par l'intermédiaire de la découverte de la nature. Moderniser ces espaces, qui font partie du patrimoine de la capitale économique du pays, c'est offrir aussi à ses enfants des lieux de confort, de loisirs et de bien être dans une ville de plus en plus urbanisée et de plus en plus polluée.