Encore un militaire et trois islamistes, dont un émir, tués. Au moins 76 morts depuis début décembre. Al-Qaïda cherche à normaliser un groupe salafiste algérien, selon Washington. Un militaire et trois islamistes armés, dont un émir très recherché, ont été assassinés dans des violences en Algérie, rapportent des journaux d'Alger. Le militaire a été liquidé et un autre blessé durant un accrochage entre l'armée et des islamistes dans les maquis du Mellah, près de Bouira à 120 km au Sud-Est d'Alger, indiquent ces mêmes sources. Deux islamistes ont été tués au cours de cet accrochage. Par ailleurs, un émir d'un groupe islamiste armé a été tué par l'armée algérienne à Jbel Grisba, dans la région de Skikda (510 km à l'Est d'Alger). Abdelmalek Taoutaou, 27 ans, est qualifié de «plus dangereux émir de Hattab». Ce dernier est le chef du groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), affilié aux structures terroristes algériennes. Quatre islamistes armés avaient été abattus auparavant dans la région de Tiaret (340 km au Sud-Ouest d'Alger), tandisqu'un garde communal était assassiné près de Tipaza (70 km à l'Ouest d'Alger). Depuis le début du mois de décembre, au moins 76 personnes, dont une trentaine d'islamiste et une vingtaine de militaires ont été tués dans des violences en Algérie. Un membre présumé d'Al-Qaïda est traqué depuis une quinzaine de jours par l'armée algérienne à l'Est d'Alger où est fortement implanté le Groupe salafiste pour la Prédication et le Combat, de Hassan Hattab. L'homme recherché serait de nationalité yéménite et serait l'adjoint de Emad Abdelwahid Ahmed Alwan, responsable d'Al-Qaïda, tué le 12 septembre dans une embuscade tendue par l'armée à Batna, à l'Est d'Alger. Il s'agirait du responsable d'Al-Qaïda pour la zone Sahel-Maghreb, qualifié de figure importante par les Etats-Unis,venu en Algérie avec la mission de normaliser le GSPC.