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Pour une nouvelle culture de prévention
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 26 - 12 - 2002

Assurer la sécurité des personnes et de l'environnement. Voilà la finalité de toute stratégie de prévention. Cela nécessite plus que jamais l'émergence d'une nouvelle culture de risque.
Les experts en matière de sécurité industrielle sont unanimes : la prévention des risques industriels passe inévitablement par le développement d'une culture de risque. Cette nouvelle culture industrielle, quasi inexistante chez nous au Maroc doit, tôt au tard, faire partie de nos mœurs professionnelles. Un travail de longue haleine qui ne concerne pas que l'entreprise.
Le rôle des écoles et des universités en la matière est primordial. En plusieurs autres acteurs sociaux doivent être associés au développement de cette culture de risque : médias, associations, syndicats, salariés…C'est qu'aujourd'hui, la nécessité d'un travail de préparation à la gestion des crises en amont devient essentielle. Pour mieux cerner les risques, il est indispensable pour les entreprises de travailler sur des protocoles, des conduites à tenir mais surtout sur l'acquisition de réflexes. Et pour cause. Dans tout milieu professionnel ou industriel, il est pratiquement impossible d'exclure totalement d'éventuelles défaillances techniques ou humaines. La prévention reste ici la meilleure des stratégies. Comment ? Il est établi que la gestion des risques industriels relève de différentes responsabilités imbriquées. C'est grâce à une vigilance accrue des différents acteurs de la sécurité (entreprises, Etat, collectivités locales…) que la prévention des risques industriels sera plus efficace.
Au Maroc, une stratégie de prévention implique l'augmentation des moyens humains destinés à exercer les contrôles. Et ceci, tant au niveau des unités industrielles ellesmêmes qu'au niveau des contrôles étatiques. D'autre part, la mise en place des plans d'urgence et de secours fiables lors de la survenue d'accidents devient une exigence incontournable pour l'exercice de toute activité professionnelle. Ici, la responsabilité des exploitants est engagée. Car ils sont les premiers responsables en cas d'accident. Ces derniers doivent mettre en place des mesures de prévention permettant d'assurer la sûreté de leurs établissements mais aussi des riverains. Cependant, l'efficacité d'un tel dispositif professionnel reste insuffisante sans une application stricte de la loi. Ici, le rôle de l'Etat, largement démissionnaire à ce niveau, n'est plus à présenter.
L'activation de l'arsenal réglementaire et juridique ( parce qu'il existe bel et bien des lois en la matière au Maroc) urge. Avec comme principale priorité la mise en œuvre d'une classification des installations à risques relatant avec précision l'état et la qualité des études de danger que ces installations présentent. Et si possible, entamer la délocalisation de certaines installations quand celle-ci s'avère indispensable. D'autre part, la maîtrise des risques industriels des établissements industriels passe par la stricte application des procédures d'autorisation d'exploitation. Celle-ci devrait reposer sur la réalisation d'études de danger dont le but est de quantifier et de limiter les nuisances causées. La crédibilité de ces autorisations passe enfin par l'augmentation du nombre des inspecteurs des installations industrielles. Objectif : renforcer la fréquence et la qualité des contrôles sur les installations industrielles à risques.


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