Careem, entreprise offrant des services de réservation de voitures avec chauffeurs, a annoncé lundi être fière de sa présence au Maroc, malgré quelques obstacles momentanés et franchissables. Répondant ainsi indirectement aux rumeurs qui circulent sur son devenir depuis l'annonce de la suspension des activités de Uber au Maroc. L'entreprise a confirmé en outre son engagement à développer les services de transport au Maroc dans le cadre de sa coopération avec les administrateurs du secteur, à créer plus d'opportunités d'emplois et à mener des initiatives à caractère social, similaires à celles qu'elle a lancées dans d'autres pays de la région. Au Maroc, selon Careem, ses services ont suscité un réel engouement de la part des utilisateurs et des capitaines, plus de 100.000 utilisateurs des services Careem se disent satisfaits de la qualité de service proposée. L'entreprise compte au Maroc plus de 1.000 capitaines. «Ce chiffre qui appelle à l'optimisme augmentera certainement, encourageant Careem à poursuivre son développement au Maroc en parfaite harmonie avec les autres composantes du secteur des transports», précise l'entreprise. Careem a également fait savoir qu'elle aspire à faire profiter toutes les villes arabes de son modèle technologique avancé et à révolutionner les transports dans ces villes en sensibilisant et en attirant l'attention sur l'importance de l'utilisation des dernières avancées technologiques et en matière de systèmes d'information afin de transformer le secteur. L'entreprise dit avoir comme ambition de faire profiter le Maroc de toutes ses capacités, expériences et forces vives, via son application et ainsi améliorer le secteur des transports publics au Maroc. Pour rappel, Uber a expliqué dans un communiqué, publié le 19 février, les raisons pour lesquelles elle a décidé de prendre la décision «difficile» de suspendre son activité au Maroc. «Malheureusement, depuis notre lancement au Maroc, il y a bientôt 3 ans, nous n'avons pas eu de clarté sur l'intégration des applications comme Uber au modèle de transport existant», a indiqué le management d'Uber avant de poursuivre : «L'incertitude réglementaire actuelle ne nous permet pas de fournir une expérience sûre et fiable. Ainsi, tant qu'il n'y aura pas de vraie réforme et un environnement favorable aux nouvelles solutions de mobilité, nous sommes contraints de suspendre nos opérations». Toutefois, Uber a laissé un brin d'espoir à ses clients fidèles dans sa «lettre d'adieu». En effet, l'entreprise a conclu son communiqué par : «Nous serons prêts à revenir dès que de nouvelles règles seront en place».