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Aujourd'hui le Makhzen : L'éloge de la trahison
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 05 - 12 - 2002

Quand quelqu'un qui s'autoproclame journaliste n'est mu ni par un système intellectuel construit, ni par un projet professionnel ou une vision de la société, ni par des valeurs morales ou par un attachement aux principes et aux valeurs qui fondent une nation, il ne peut produire qu'une publication comme Demain.
Quand quelqu'un qui s'autoproclame journaliste n'est mu ni par un système intellectuel construit, ni par un projet professionnel ou une vision de la société, ni par des valeurs morales ou par un attachement aux principes et aux valeurs qui fondent une nation, il ne peut produire qu'une publication comme Demain. Et ce pseudo journaliste ne peut être qu'un énergumène irresponsable et nuisible, sans foi ni loi, comme Ali Lmrabet. Nous l'avons démontré tout au long de cette chronique durant le mois de Ramadan.
Pour ceux et celles qui en doutent encore, et ils sont rares, nous leur disons tout simplement que chaque jour qui passe démontre la forfaiture et la trahison avérées de ce sinistre personnage. Dans un avenir très proche, il s'enfoncera encore plus dans l'indignité au point que ni ses rares affidés, ni ses bailleurs de fonds actuels ne pourront lui venir en aide, tellement ils seront préoccupés eux-mêmes à sauver leur peau. Nous constaterons bientôt cela ensemble. Le rendez-vous est pris. Solennellement.
Ni les théoriciens d'un mépris qui arrangent leurs lâchetés quotidiennes, leurs petites affaires ou leurs parts de marché fragiles, ni les tenants de la régulation par le marché alors qu'ils sont assis sur un vieux monopole de fait savamment construit -malgré les apparences- sur des postures franchement utilitaristes et faussement exemplaires au service des franges les plus rétrogrades de notre société, ne pourront longtemps exciper d'une sorte d'élévation intellectuelle suicidaire face à la vermine. Quand viendra leur tour de subir l'ignominie, ils seront seuls, car tout le monde aura déjà été, dans l'indifférence générale, sali, détruit, insulté et vendu. Le néofascisme à la marocaine se développera et s'amplifiera sur ce terreau et sur ce modèle, malheureusement, connu. De l'insulte à la diffamation, du parjure à la trahison, de la démolition des valeurs d'un pays et de ses institutions à l'atteinte au respect du au chef de l'État, de l'incitation à la haine raciale, de l'antisémitisme, du racisme à la négation de la dignité humaine la plus essentielle, la loi est bafouée, la presse est dégradée, la démocratie est offensée et l'outrage est généralisé.
Notre pays mérite-t-il cela pour aller de l'avant ? Peut-être. Mais, rien n'est moins sûr. Aucun pays au monde n'a pu construire une démocratie sans État. Un État sans institutions crédibles et respectées. Et une nation sans la considération, le respect et la déférence nécessaires à la personne qui l'incarne légitimement au plus haut sommet de l'État, à savoir pour ce qui nous concerne, nous Marocains, la personne du Souverain.
Personne ne pourra admettre et laisser faire, chez nous – du moins nous l'espérons – que la chienlit que représente le torchon de Ali Lmrabet de la manière la plus abjecte, puisse resserrer le cercle de l'infamie, comme il dit en plastronnant à ses commanditaires, autour de la personne même de S.M le Roi après avoir souillé absolument tout ce que représente notre pays de force de création, d'imagination, de dévouement, de labeur et de travail : entrepreneurs, dirigeants d'entreprises, investisseurs, fonctionnaires, commis de l'État, ministres, hommes politiques, conseillers royaux et tous les autres. Est-ce cela la démocratie marocaine ? Est-ce là le vrai visage de notre Etat de droit ? Est-ce cela, accessoirement, la presse que nous méritons ?
Que l'on ne s'y trompe pas, Ali Lmrabet n'est qu'un syndrome de la porosité actuelle de nos valeurs personnelles et patriotiques. ou au mieux un épiphénomène, certes marginal, mais extrêmement nocif de nos petites lâchetés collectives et quotidiennes qui ont ouvert la voie à l'abjection des petits maîtres chanteurs, au déshonneur des terroristes du verbe creux, et à l'indignité des antipatriotes téléguidés. C'est ça la triste réalité, aujourd'hui, de notre pays. Nous ne sommes pas obligés de l'accepter ou de nous y soumettre.
Aimer son pays est ringard. Être attaché à ses valeurs est makhzénien. Y investir est imbécile. Y croire tout simplement n'est pas bien vu. Et ne pas casser sa patrie du matin au soir n'ouvre pas la porte des chancelleries et de leurs services. Voilà les slogans de nos nihilistes locaux chassés du «paradis» makhzénien qu'ils abhorrent, aujourd'hui, par dépit après l'avoir courtisé à outrance. Mais là n'est pas notre problème, c'est d'un pays, le nôtre, qu'il s'agit. M


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