Le processus a été lancé depuis plus de 7 ans déjà Le renouvellement des documents d'urbanisme de Casablanca touche au but. Le processus a été lancé depuis plus de 7 ans déjà avec l'homologation début 2010 du Schéma directeur d'aménagement Urbain (SDAU) qui a dressé des plans et des orientations visant l'organisation du développement urbain autour de Casablanca et Mohammedia. Sur cette base il s'agissait d'élaborer 36 plans d'aménagement couvrant les différentes municipalités, communes urbaines et rurales concernées par le SDAU. L'objectif initial, pour le moins ambitieux, était de boucler le tout à la fin de la même année d'homologation du SDAU. Au lieu de cela, la machine accuse du retard au démarrage: un premier plan d'aménagement concernant Hay Hassani ne sera validé que vers la fin 2011. Mais les choses se sont enchaînées de manière plus fluide par la suite, avec l'homologation d'une grande partie des plans à ce jour. A fin mars dernier déjà 30 plans étaient homologués à savoir ceux des arrondissements de Hay Hassani, Moulay Rachid, Sidi Othmane, Ben M'Sick, Sbata, Ain Chock, Sidi Bernoussi, Mers Sultan, El Fida, Ain Sebâa, Roches Noires, Maârif, Hay Mohammadi, Sidi Moumen et Anfa, ce à quoi s'ajoute le plan d'aménagement et de sauvegarde de l'ancienne médina. Côté communes les documents finalisés concernent Sidi Moussa Ben Ali, Sidi Moussa El Majdoub, El Mansouria, Dar Bouazza, Mohammedia, Lahraouiyyine, Ben Yekhlef, Ouled Azzouz, Bouskoura, Ouled Saleh, Tit Mellil, Ain Harrouda (qui comprend un plan pour la ville nouvelle de Zenata et un autre couvrant le centre de Ain Harrouda) et enfin le Plan d'aménagement de Sidi Hajjaj Oued Hassar. Sur les derniers mois le plan d'aménagement de Mejjatia Ouled Taleb s'est rajouté au lot portant le total homologué à 31. S'agissant des plans restants, un premier concernant Echellalate a été examiné ces derniers jours en Comité technique local (CTL) suite à quoi il sera soumis à l'enquête publique pour être enfin examiné en comité central, l'ultime étape avant son homologation. Un autre grand chantier lancé en parallèle : Les plans d'aménagement sectoriels Les 4 plans d'aménagement restants portant sur Médiouna, Nouaceur, Sidi Belyout et Mechouar sont eux aussi plus ou moins avancés dans ce circuit étant à préciser qu'un réexamen du document de Nouaceur en CTL a été décidé sur les derniers mois. Notons bien qu'il ne faudra pas attendre l'homologation définitive de ces documents avant que leurs dispositions ne deviennent obligatoires. La règle veut, en effet, que dès qu'un document dépasse l'étape de l'enquête publique, il devient opposable aux tiers. Avec tout cela, le taux de couverture par les plans d'aménagement en termes de surface ressort aujourd'hui à 96% pour la préfecture de Casablanca, 77% pour la préfecture de Mohammedia, 83% pour la province de Nouaceur et 55% pour la province de Médiouna. Avant même l'homologation de l'ensemble des plans d'aménagement de Casablanca, l'Agence urbaine a lancé en parallèle un autre grand chantier concernant les plans d'aménagement sectoriels. Ceux-ci vont davantage dans le détail au niveau de certaines zones nécessitant un traitement particulier. Par exemple un plan d'aménagement sectoriel en cours d'exécution porte sur un projet urbain et un projet logistique à Sidi Moumen et Sidi Bernoussi- Est. Un même traitement concernera Ouled Azzouz, Ain-Chock Sud, Tit-Mellil-Ouest, Lahraouiyyine Nord-Est, ainsi que Bouskoura, Mohammedia, ou encore Hay Hassani. Notons aussi qu'un plan d'aménagement sectoriel s'intéressera spécifiquement aux zones de friches industrielles. Là n'est pas tout, l'Agence urbaine a aussi l'intention de mener une étude pour évaluer la mise en œuvre de tous ces nouveaux documents d'urbanisme. La question est importante sachant que les plans et schémas élaborés restent généralement handicapés par de faibles taux de mise en œuvre. Sur les dernières années, le taux de réalisation des équipements socio-collectifs qui vont des routes aux écoles, en passant par les équipements de santé, prévus par les plans d'aménagement, n'a jamais pu dépasser 20% à l'échelle nationale, selon les évaluations officielles. Cela appelle à une révision du processus de programmation de ces équipements, selon les experts.