Les autorités françaises ont ordonné la fermeture de deux salles de prière en banlieue parisienne pour des « prêches radicaux » et « apologie du terrorisme », a-t-on indiqué de sources concordantes. La fermeture de ces salles à Sartrouville (nord-ouest de Paris) et à Fontenay-aux-Roses (sud-ouest), a été décidée par arrêté préfectoral. Elle devrait durer jusqu'à la fin de l'état d'urgence. Instauré à la suite des attentats du 13 novembre 2015 et prolongé à six reprises, celui-ci doit prendre fin au 1er novembre. A Sartrouville, la petite mosquée des Indes est pointée du doigt comme « un lieu de référence influent de la mouvance salafiste, représentant par les propos qui y sont tenus, par sa fréquentation et par son influence au sein de la communauté musulmane locale, une menace grave pour la sécurité et l'ordre publics ». Quant à la mosquée du quartier du Paradis à Fontenay-aux-Roses, elle a été épinglée pour « apologie de terrorisme », les autorités reprochant à ce lieu de culte d'avoir laissé se tenir en son sein, les 8 et 15 septembre derniers, des propos « constituant une provocation à la haine ou à la violence ». Dans le cadre de l'état d'urgence, 17 autres lieux de culte musulmans ont fait l'objet de fermetures administratives, et neuf étaient toujours fermés fin septembre.