Il est un homme d'une grande érudition, débordant d'intelligence et de dynamisme. Mais il est tombé dans le nid d'une fédération de football où gravitent la malveillance et des gens limités haïssant l'intelligence. Il est un homme d'une grande érudition, débordant d'intelligence et de dynamisme. Mais il est tombé dans le nid d'une fédération de football où gravitent la malveillance et des gens limités haïssant l'intelligence. Il voulait servir le football avec le sang nouveau d'un grand gestionnaire d'une entreprise privée. Karim Alem ne savait pas qu'il allait susciter l'ire de nombreux fédéraux jaloux de leurs postes auxquels ils tiennent comme à canot de sauvetage. Des postes acquis grâce à des critères de nullité conjuguée avec les courbettes au chef et l'art de faire avaler la rhétorique vide. Ils sont légions à la fédération qui considèrent Karim Alem comme un intrus dans le club des démagogues. L'homme a voulu, à juste raison, appliquer l'esprit entreprenarial dans une fédération qui marche depuis des lustres avec l'archaïsme des temps révolus. Ses détracteurs l'ont attaqué de toutes parts en utilisant certains journalistes sportifs qui jouissaient, eux aussi, de certains privilèges. D'ailleurs le premier problème de Karim Alem a commencé quand il a fermé les robinets à tous ceux qui pompaient dans les caisses de la fédération. L'un des journalistes a soulevé un tollé général quand il a été privé d'un voyage et d'un séjour qu'il avait l'habitude d'effectuer à Agadir aux frais de la fédération. Décidément cet homme provient d'une autre planète pour oser changer le cours normal des choses anormales qui font marcher notre sport. Il a longtemps résisté à des attaques insidieuses en s'entêtant à faire son travail comme il le conçoit dans la rigueur et l'honnêteté. Mais Karim Alem n'avait pas de parapluie sauf celui de sa compétence, il a fini par céder devant la force du mal. Il a donc démissionné en tant que président de la commission médicale, mais le président de la fédération, qui le connaît bien, a rejeté sa démission. Les forces du mal, qui hantent la fédération depuis la nuit des temps, n'ont pas voulu abdiquer. A tel point qu'ils n'ont pas voulu tenir compte d'un logiciel informatique sophistiqué qu'il a élaboré pour faire le suivi médical des joueurs du football. Cette initiative a été prise alors que notre football ne se remettait pas encore de la mort subite de feu Belkhoudja qui a mis à nu la précarité du suivi médical dans nos clubs. Pourtant ce dossier, qui ne nécessitait aucune enveloppe budgétaire, a été ignoré par le conseil fédéral. Etrange attitude des membres fédéraux (ou plutôt normale) envers un projet qui n'est pas rentable pour le service achat... et tous les vautours qui tournent autour. On comprend maintenant pourquoi tous les barons de la fédération et du GNF ne cessent de demander de l'argent à l'Etat. Quand on sait que personne ne contrôle la véracité des rapports financiers bidon de la fédération, du GNF, des ligues et des clubs, il est normal que le bilan de notre football soit négatif sur tous les plans. Karim Alem est un homme positif qui ne convient pas au négationnisme ambiant des caciques de notre football. Tiens bon l'ami, le sérieux finit toujours par payer.