Le Prince Albert II a donné, samedi sur la place du Palais de la Principauté de Monaco, le départ au tout premier véhicule électrique engagé dans le Rallye Aïcha des Gazelles 2017. Engagée hors classement sur l'édition 2017, une Citroën E-Mehari a lancé la catégorie E-Gazelles. Confié à deux gazelles expérimentées, Nezha Larhrissi et Pilar Cabellos, ce véhicule portant le numéro 500 est engagé en partenariat avec la société «AR Auto». Pour Maïenga, société organisatrice de l'évènement, ce premier véhicule électrique, qui évoluera hors classement, lance le dispositif d'étude de la nouvelle catégorie électrique, les E.Gazelles. Outre la participation de cette E-Mehari laboratoire, un véhicule à motorisation thermique classique est équipé d'un boîtier spécifique afin d'enregistrer différentes données. L'édition 2017 du Rallye Aïcha des Gazelles constitue un banc d'essai. Les informations recueillies permettront d'optimiser la définition technique des futurs véhicules 100% électriques engagés, ainsi que les moyens de recharge nécessaires tout au long de l'épreuve, selon les organisateurs. Dans les conditions type rallye-raid, l'étude permettra notamment de mieux cerner les besoins, notamment en matière de puissance, de gestion et de récupération de l'énergie, de refroidissement ou encore de définition des technologies de batteries. «La création en 2017 d'une catégorie électrique, les E-Gazelles, s'inscrit dans notre démarche écoresponsable. La réduction de l'impact de notre rallye sur l'environnement et le développement durable sont en effet au cœur de nos préoccupations depuis de nombreuses années», a expliqué Dominique Serra, fondatrice du Rallye Aïcha des Gazelles, une épreuve qui dispose de la certification ISO 14001, référence en matière de Système de gestion environnementale. Elle a fait savoir en outre que les organisateurs sont en contact avec les porteurs de différents projets de prototypes de rallye-raid 100% électriques, et que l'édition 2017 des Gazelles va permettre d'enregistrer de nombreuses données afin de préparer ce projet ambitieux. «Cette ouverture aux nouvelles technologies de la mobilité est d'autant plus cruciale que le Maroc, notre terre d'accueil, qui nous a décerné en 2016 le prix spécial Initiative tourisme et climat, s'est engagé dans une politique de transition vers une économie verte à l'horizon 2030», a-t-elle fait valoir.