L'OAPAM (Organisation alaouite pour la protection des aveugles au Maroc) prend en charge, autant que faire se peut, les aveugles et les malvoyants. Une noble mission qui nécessite un énorme soutien. Juste avant le lancement de la cinquième campagne nationale de solidarité, initiée, sous la présidence effective de SM le Roi Mohamed VI, par la Fondation Mohamed V, cette dernière a octroyé deux millions de dirhams à l'OAPAM. Cette somme généreuse est distribuée aux treize sections de l'OAPAM qui existent à travers le royaume. Lors d'une rencontre avec la presse à cette occasion, la veille du ramadan, le représentant de l'OAPAM à Casablanca, Ahmed Rabit a rappelé que « le soutien affectif, moral et matériel a toujours été réservé aux non et malvoyants par les monarques marocains depuis Feu S.M. Mohammed V et Feu S.M. Hassan II et jusqu'à nos jours dans l'ère de S.M. Mohammed VI. Les diverses actions visant à assurer à cette catégorie des citoyens les conditions nécessaires pour l'exercice de leur citoyenneté à part entière. ». Le dernier don accordé par la Fondation Mohamed V est un nouveau témoignage de la sollicitude particulière qu'accorde le Souverain aux handicapés en général et aux aveugles en particulier. Cette action vient s'ajouter à la convention de partenariat signée sous la présidence de S.M. Mohammed VI entre l'OAPAM et la Fondation Mohammed V pour la solidarité. Il s'agit de quatre nouveaux complexes sociaux éducatifs pour aveugles qui sont en cours de réalisation pour renforcer les treize existants au Maroc. C'est sous la présidence de SA la Princesse Lalla Lamia que 13 écoles d'aveugles et plusieurs centres de formation et de réadaptation ont été mis en place. A l'université, les étudiants aveugles bénéficient grâce à l'OAPAM de la possibilité de conserver leur bourse même en cas de triplement, de la gratuité du transport, d'une réduction de 50% des prix de la chambre et des repas à la cité universitaire etc…. Les aveugles ont accès également à la formation professionnelle. Mais malgré tous les efforts de l'OAPAM et en conséquence du nombre des aveugles, elle ne peut se substituer à l'Etat et reste incapable de gérer tous les problèmes de cette communauté des Marocains, car l'aveugle est d'abord un citoyen comme tous les autres.