Trois questions à Khalid Tritki, coordinateur du projet des « 500 plus grandes entreprises marocaines ». ALM : Effectuer une enquête pour sonder les meilleures entreprises marocaines n'est pas une mince affaire. Techniquement, comment avez-vous procédé ? Khalid Tritki : Il s'agit moins d'une enquête que d'un partenariat conclu avec Kompass, une entreprise qui centralise un certain nombre d'information sur les entreprises et qui les actualise chaque année pour sortir avec un guide de contact. Nous voulions exploiter les mêmes informations mais pour un autre document obéissant à une autre philosophie. Celle d'encourager l'entreprise, et par là, l'économie marocaine. Justement, quelle est la particularité du document que vous avez élaboré, sachant que l'on peut retrouver les mêmes informations dans d'autres parutions ? Nous avons procédé par classement des entreprises, tout d'abord par leur statut et ensuite par les secteurs d'activités qu'elles occupent. La recherche d'une entreprise donnée en est plus facile. D'autant que le but n'est pas de les répertorier mais d'institutionnaliser une tradition qui a pour fin de mettre en valeur les entreprises marocaines tout en permettant d'établir une cartographie des secteurs d'activité économique au Maroc. Notre ambition est d'arriver, dans deux ou trois ans, à communiquer davantage d'informations (le résultat net par exemple) sur les entreprises. Dans votre enquête, vous-vous êtes adressé essentiellement aux entreprises qui communiquent et omis celles qui ne le font pas. Comment expliquez-vous cela ? Notre démarche est strictement volontariste. Nous proposons aux entreprises de mettre un moyen de communiquer à leur disposition et c'est à elles de réagir en fonction de l'intérêt qu'une telle action peut représenter pour elles.